Naufrage du Rena : La marée noire en Nouvelle-Zélande

Depuis mardi dernier (11 Octobre 2011), la Nouvelle-Zélande qui accueille la coupe du monde de Rugby 2011 connait aussi une tragédie sans précédant. Et en cause : le naufrage du Rena qui reste à se jour la pire catastrophe écologique du Pays. Depuis l’accident, ce sont pas moins de 350 tonnes de fioul lourd qui se sont échappées du cargo.

Le Rena s’est abimé en mer, dans la baie de Plenty dans le nord du pays. Le cargo contenant 1700 tonnes de fioul s’est échoué alors que les membres d’équipages fêtaient l’anniversaire du commandant de bord. Ses quelques moments inattention risquent de coûter très cher à ces occupants puisque les nappes de carburant ont atteint les côtes lundi.

Sur la plage de Mount Maunganui, on peut y trouver désormais des boulettes de pétrole de la taille de la paume. Cette plage qui abrite d’habitude des oiseaux marins, des dauphins ou encore des baleines fait désormais place à un paysages désastreux. De nombreuses espèces d’oiseaux sont actuellement entre la vie et la mort comme des manchots ou des cormorans qui sont prit en charge rapidement par les centres de soins pour animaux. Mais ces centres sont vites saturés, car ils ne peuvent malheureusement y accueillir que 500 volatiles en même temps.

Rebecca Bird, représentante du Fonds mondial pour la nature (WWF) a cité:

« les prochaines vingt-quatre – quarante-huit heures seront déterminantes ».

Les stations de pompages quant à elle continuent leur travail pour éviter une propagation importante des nappes de pétroles mais les autorités ne sont pas rassurés pour autant. Suite à de forte vagues, atteignant pour la plupart une hauteur de 5 mètre, ces dernières ont rendu les conditions difficiles pour les personnes mobilisés sur le cargo. Une équipe de 36 spécialistes a du même être évacué du bateau en urgence car ce dernier a pris l’eau.

Le capitaine et les membres d’équipages encourent des peines allant jusqu’à un an de prison et 10.000 euros d’amende. Faible punition, me direz-vous…

Jérémy Renard: