L’araignée à la toile « d’acier »

Avis aux arachnophobes, évitez d’aller à Madagascar!!

En effet l’île, situé à l’ouest du continent africain, est reconnu pour son nombre impressionnant d’espèces animales différentes. Parmi ces derniers, l’araignée de l’espèce Caerostris darwini présente des caractéristiques tout à fait surprenante. Comme chez de nombreuses espèces, le mâle est plus petit que la femelle et ici, le mâle est jusqu’à cinq fois plus petit, sachant que la femelle mesure plus de 2 cm.

Mais la caractéristique, qui intéresse le plus les scientifiques, est la taille des toiles qu’elle tisse. Tel SpiderMan, sa toile mesure jusqu’à 25 métres, et elle est retrouvée au-dessus des cours d’eau. Comme il a été précisé dans la revue scientifique New Scientist, le processus de fabrication de cette toile est « simple »:

« L’araignée attache un fil à une branche d’arbre, se laisse tomber comme pour un saut à l’élastique tout en crachant de la soie. Une quantité colossale de soie (jusqu’à 25 mètres, donc). Emportés par le vent, les fils finissent par se prendre dans les branches de l’autre côté de la rivière. L’araignée n’a alors plus qu’à rembobiner le fil pour le tendre. La première étape du tissage est accomplie. Après avoir renforcé les points d’attache, l’araignée se rend au centre du fil et descend pour former un « T » qui servira de base au reste de la toile »

Avec un tel piége, de nombreux insectes sont pris au piége pour servir de repas à l’arachnide. Quel est l’intérêt pour nous? Tout simplement, cette toile est tellement résistante, par rapport à la taille, qu’elle pourrait avoir des applications en médecine. Ainsi, des scientifiques ont ainsi précisé:
« Cette soie est parfaitement adaptée dans la réparation des tendons, car elle est très résistante, mais aussi suffisamment extensible pour maintenir la mobilité articulaire. Elle est aussi potentiellement utile comme maintien pour les tissus en croissance, comme pour aider dans la réparation des os, les pansements et dans les sutures« 

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