La recherche scientifique part d’un postulat de départ, à partir duquel une hypothèse est établie pour faire avancer ce postulat. Puis les chercheurs « créent » des expériences pour obtenir des résultats, qui sont analysés et qui font avancer les connaissances.
Le partage des recherches et des connaissances font avancer plus rapidement les choses et les collaborations entre les laboratoires sont de plus en plus courantes. Ces résultats sont publiés dans des revues scientifiques, plus ou moins célèbres, comme Nature ou Science pour les plus connues. Dans ces publications, tous les détails expérimentaux doivent être précisés pour permettre à d’autres chercheurs de renouveler les expériences et donc obtenir les mêmes résultats.
Une équipe de virologues, travaillant aux Pays-Bas, a créé un « super-virus » dont les capacités contagieuses et surtout létales seraient hors du commun. Dérivé de la souche virale de la grippe aviaire, qui a sévi l’année dernière, le H5N1, cette nouvelle souche pourrait contaminer et tuer des millions de gens comme dans les pires scénarios hollywoodiens.
Cette nouvelle souche serait très proche du virus H5N1 et quelques « modifications génétiques » de cette dernière suffiraient pour donner ce « super-virus« . Bien évidemment, la communauté scientifique s’est indignée de ces recherches et s’opposent farouchement à la publication de ces résultats, qui pourraient tomber entre des mains malveillantes.
Pour rappel, ce type de virus peut parfaitement apparaître de façon « naturel » et venir sévir dans la population humaine. L’Histoire de l’Humanité l’a montré, comme les épidémies de peste au Moyen-Age ou plus récemment le HIV.