Une semaine après le décès toujours inexpliqué de Richard Descoings, avait lieu mercredi après-midi les funérailles de l’ex-dirigeant de Sciences Po.
La cérémonie de cet après-midi, eut lieu en l’Eglise Saint-Sulpice dans le VIème arrondissement de Paris a attiré des milliers d’étudiants, d’enseignants et politiques, venus apporter un dernier hommage au très regretté universitaire. L’aura du personnage est telle que l’Eglise était bondée, et des centaines de personnes ont du écouter la messe à l’extérieur. Des barrières de sécurité ont été installées sur la place afin de canaliser une foule profondément émue. Le cercueil a été amené à l’église vers 15H00, et des centaines de personnes se trouvaient toujours devant le bâtiment bondé lorsque la cérémonie fut terminée.
Peter Gumbel, directeur de la communication de l’IEP parisien a expliqué qu’un faire-part invitait toute la communauté de Sciences Po à un dernier hommage cet après-midi. Les cours de l’après-midi ont été supprimés afin de permettre aux étudiants de participer. L’invitation au recueillement promettait de réunir « ceux qui voudront lui rendre hommage » et précisait « fleurs blanches uniquement« . Dans la foule, ils étaient nombreux à porter une fleur blanche à la main, suivant les conseils du faire-part publié par les familles Descoings et Pépy (PDG de la SNCF, proche du défunt).
Les enfants de l’épouse du défunt ont lu des poèmes, et évoqué un « homme de sagesse » avant de remercier les étudiants de « lui avoir permis de réaliser son rêve. » Le maire de Paris Bertrand Delanoë et le ministre de l’Enseignement supérieur Laurent Wauquiez étaient présents.
La cérémonie, fut suivie par l’inhumation, dans l’intimité familiale.
Une enquête judiciaire est en cours à New York et des précisions suite à l’autopsie sont toujours attendues.