Il ne savait pas quoi faire de sa journée et a décidé avec des copains de simuler une mauvaise blague. Blague qui aujourd’hui risque de lui couter très cher !
En effet près d’une trentaines de gendarmes du Val-d’Oise ont été mobilisés dans la nuit de dimanche à lundi pour porter secours à une jeune femme qui se serait sois-disant faite agressée. C’est en tout cas l’appel qu’à reçu la gendarmerie du Val-d’Oise dimanche soir vers 1h34. Un appel plus qu’inquiétant d’une femme se trouvant dans les bois et demandant à l’aide. Celle-ci ajoute qu’elle serait poursuivie par des hommes.
Des cris très inquiétant !
Les gendarmes prennent alors l’affaire très au sérieux puisqu’en plus ils entendent au bout du fil que des voix menaçantes couvrent celle de la jeune victime ayant passé cet appel. Et brusquement la ligne se coupe. Malgré tout, les gendarmes arrivent à localisé l’appel très inquiétant. Ces derniers mobilisent pas moins d’une trentaine d’hommes appuyés par un soutient aérien d’un hélicoptère de la gendarmerie équipé d’une caméra thermique.
Lorsqu’ils arrivent sur places quelques minutes après le signalement, les militaires découvrent que l’appel a été passé depuis un téléphone portable d’un jeune garçon de 16 ans. Ce dernier avoue immédiatement aux gendarmes avoir appelé le 17 pour s’amuser avec ces copains, puis l’avoir confié à son amie pour simuler une agression.
Ils risquent gros pour un simple « canular »
Le « canular » téléphonique qui aura tout de même mobiliser plusieurs gendarmes et policiers venus du Val-d’Oise mais aussi des Yvelines et de Seine-Saint Denis avec l’appuie d’un hélicoptère. Des moyens considérables qui représentent un coup faramineux. La gendarmerie devrait prochainement engager une procédure correctionnelle pour dénonciation de faits abusifs ayant entraîné des recherches ou des secours. Les adolescents devraient se voir réclamer un remboursement complet sur les moyens mis en œuvre par les secours ayant entraînés des frais.
Ce canular intervient après un autre fait tout aussi grave de trois jeunes filles qui avaient appelé près de 1000 fois les pompiers sur un ans et demi. Ces faits sont lourdement condamnables et puni de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.
Source: leparisien.fr