Calais: Il créer un faux profil facebook pour se venger !

David Baiche âgé de 39 ans vient d’être condamné à sept mois de prison fermé pour avoir créer une fausse page Facebook au nom de son ex-compagne.

L’histoire remonte au 20 novembre lorsque la victime s’aperçoit qu’un compte à son nom a été créer à son insu sur Facebook. Pire encore, elle remarque que le profil est très fournit et qu’il contient près de deux cents amis, dont ses enfants et des membres de sa famille.

Elle remarque également que des informations injurieuses envers elle sont mentionnés, relevant de sa vie privée. La victime a pu remonter rapidement envers l’auteur de ce faux profil qui n’est autre que son ex-compagnon, David Baiche.

« Je voulais me venger et salir l’image de mon ex-compagne »

Selon le site lavoixdunord qui révèle l’information ce jour, l’homme a du s’expliquer devant un tribunal pour les faits qui lui sont reprochés. Ce dernier a expliqué: « Ça fait treize ans que je n’ai pas vu mes enfants. Elle m’en empêche. J’ai créé cette page pour me venger et montrer à mes enfants que je ne leur ai jamais fait de mal. ». Le juge de la cour a immédiatement répondu: « Trois de vos enfants sont majeurs et libres de vous voir. S’ils ne le veulent pas, c’est leur droit. Vous n’avez pas à salir votre ex-femme. »

La victime n’ayant pas pu assister au jugement, c’est donc son avocat qui a prit sa défense en déclarant: « Je connais Monsieur depuis quatorze ans et il n’a pas changé. Quand les enfants étaient mineurs, des droits de visite en maison d’arrêt ont été aménagés. Ma cliente a reçu des menaces de mort en novembre dernier (…) Elle le considère comme une glu qui atteint sa personne (…) Son but n’était pas de reprendre contact avec ses enfants mais de salir l’image de leur mère. »

Le prévenu a donc un lourd passé judiciaire avec près de treize condamnations à son casier judiciaire. Le tribunal n’a donc pas été clément et a donc prononcé une peine de sept mois de prison ferme et 500€ de dommages et intérêts à son ex-compagne qu’il n’a pas hésité à salir sur les réseaux sociaux.

Jérémy Renard: