Disparition de Perpignan: Le père clame son innocence dans une lettre

Le père des deux disparues de Perpignan a rédigé une toute dernière lettre peu de temps avant sa mort afin de clamer son innocence sur cette disparition mystérieuse de sa femme et de sa fille.

Francisco Benitez qui s’est pendu ce lundi matin sur son lieu de travail, dans les sanitaires de la caserne ou il travaillait a également laissé plusieurs informations, à savoir les personnes à joindre ainsi que les dispositions à prendre après sa disparition. Il a également souhaité être incinéré.

Le père de famille un adjudant chef chargé de recrutement pour la Légion étrangère a été retrouvé par son adjudant pendu avec un foulard noir.

L’affaire prend un nouveau tournant

Marie-Josée, 53 ans et sa fille Allisson, 19 ans n’ont plus donné signe de vie depuis le 14 juillet dernier. Les deux femmes avaient quitté leur domicile de Perpignan, avec leurs affaires sans donner d’avantage d’explications selon les dernières informations du père, Francisco Benitez.

Les photos des deux disparues ont été placardées et diffusées sur une grande échelle mais aucuns témoignages n’a pu permis de retrouver les deux femmes.

L’affaire prend désormais un nouveau tournant après le suicide du père de famille. Les enquêteurs n’écartent pour le moment pas la thèse du meurtre. Fransisco Benitez a t-il un lien avec cette disparition ? Ou cet homme n’a tout simplement pas tenu le coup suite à cette inquiétante disparition, ce qui l’a conduit au suicide.

L’homme s’était exprimé dans une vidéo publié par le site parismatch. Ce dernier avait décidé de sortir du silence qui le rongeait depuis 15 jours. Il avait alors déclaré dans cette vidéo: «Nous sommes une famille comme toutes les autres familles, avec des hauts et des bas. Les gens qui me connaissent vraiment savent très bien que pour moi, Allison c’est ma vie. Mais ça, il n’y a que les gens qui me connaissent qui peuvent savoir ça», déclarait-il la voix brisée. «Aujourd’hui, je suis dans l’incertitude. […] Beaucoup de choses me passent par la tête, je tiens, je tiens, mais je suis à la limite d’exploser», poursuivait le père de famille, selon qui il était «impossible» que sa fille ne donne pas de nouvelles. «C’est une histoire de cœur, d’une famille, c’est tout». Le père de famille concluait son explication en remerciant les proches de sa fille et de sa femme, qui mènent les recherches: «Merci à tous».

Jérémy Renard: