Le tueur de Washington: « Capable du meilleur comme du pire »

Le profil psychologique d’Aaron Alexis, le tueur de Washington, se dessine au fil des informations et des découvertes faites par la police américaine. Retour sur une vie marquée par des épisodes de violence à l’image du dernier chapitre digne d’un film d’horreur.

Une adolescence mouvementée

Aaron Alexis s’est fait connaitre des services de police dès l’adolescence. En effet, en 1997, alors qu’il est au lycée, il casse un verre sur le crâne d’un camarade. Il est régulièrement l’initiateur de bagarres et multiplie les problèmes de discipline. Néanmoins, en 2001, il change de cap et porte secours aux victimes du 11 septembre. Un signe de non violence qui ne durera pas longtemps.

L’escalade de la violence

A partir de 2004, les évènements violents s’enchainent dans la vie d’Aaron Alexis. Arrêté à Seattle après avoir tiré dans les pneus d’une voiture, il est relâché faute de preuve. En 2010, il vit au Texas et tire dans le plafond de son appartement, exaspéré par le bruit fait par sa voisine. Plaidant la maladresse, il est de nouveau acquitté. Son existence peut se résumer dans cette maxime bien connue: il était « capable du meilleur comme du pire« .

Instabilité professionnelle

Son instabilité n’est pas seulement psychologique et ne s’exprime pas seulement dans ses excès de rage. Elle s’exprime également dans la sphère professionnelle et sociale. En effet, Aaron Alexis a, de nombreuses fois, changé de travail. Après avoir été électricien dans la marine -travail pour lequel il a reçu une médaille-, il devient serveur dans un restaurant thaïlandais pour finalement devenir informaticien chez Hewlett-Packard. C’est grâce à ce dernier emploi au cours duquel il est chargé de mettre à jour l’intranet de l’US Navy qu’il obtient le badge lui ayant permis de pénétrer sans problème dans le bâtiment de l’armée ce lundi 16 septembre.

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marieP: