Jeudi 3 octobre, au large de l’île sicilienne de Lampedusa, un bateau de fortune transportant 500 migrants a fait naufrage. Quatre jours après, un des 155 rescapés raconte le drame.
Les circonstances du drame
Le bateau, en provenance de la corne de l’Afrique, transportait 500 personnes en majorité somaliennes et érythréennes. Arrivés près des côtes, après trois jours de voyage, les migrants ont allumé des feux de détresse afin de prévenir les navires marchands de leur présence. Or, le bateau a pris feu et a coulé. Seules 155 personnes (dont 40 enfants) ont survécu. Ali, l’un des survivant, raconte le calvaire qu’il a vécu.
Ali, premier récit du drame
Ali, parti d’Erythrée, vit aujourd’hui dans le centre d’accueil des réfugiés de Lampedusa. Il raconte le drame: « Nous étions arrivés près de la côte à peu près à trois heures du matin. Nous avons attendu longtemps, mais personne n’est venu à notre secours. Nous tentions d’envoyer des signaux et le capitaine a mis le feu à une chemisette en haut du bateau. Quand les gens ont vu les flammes, ils se sont précipités sur l’autre bord et le bateau a été déséquilibré. Beaucoup de gens sont tombés au fond de l’eau. La terreur a commencé« . Après le drame, les sauveteurs sont partis à la recherche de possibles survivants. Or, seuls des corps ont été ramenés sur l’île italienne. Le drame aurait fait plus de 300 morts.
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