Le tireur de Paris: L’homme arrêté est bien le tueur !

L’homme arrêté mercredi soir dans un parking souterrain de Bois-Colombes est bien le tueur qui a tiré dans le hall du journal « Libération« , blessant grièvement un membre du personnel ! C’est aussi l’homme qui était infiltré dans les locaux de BFMTV et qui avait tenté de faire feu avant de prendre la fuite ou encore celui qui a tiré en direction de la société générale du quartier de la Défense.

Un homme déjà connu des services de polices.

Il s’agit de Abdelhakim Dekhar. Ce personnage très mystérieux serait soupçonné d’être le troisième homme de l’affaire Rey-Maupin dans une fusillade qui avait tué cinq personnes dont trois policier en 1994. Ce dernier avait été blanchi de l’accusation qui lui avait été porté à l’époque. Toutefois la justice l’avait condamné à quatre ans de prison pour « association de malfaiteurs« . Dans cette affaire, Abdelhakim Dekhar était le complice de Florence Rey, jeune étudiante de 19 ans au moment des faits qui avait été condamnée en 1998 à 20 ans de prison ferme. La jeune femme avait été impliquée avec son compagnon Audry Maupin dans le braquage de la pré-fourrière de Pantin.

A l’époque, Abdelhakim Dekhar avait acheté un fusil à pompe dans un grand magasin parisien pour Florence Rey et Audry Maupin dans l’attaque de la pré-fourrière. Tous faisaient partie d’un groupuscule extrême gauche des année 1980 qui s’était radicalisé par la suite par des attentats et des meurtres.

Florence Rey avait toutefois été libérée après avoir passé quinze années derrière les barreaux suite à un comportement exemplaire. Depuis, cette dernière ne s’était jamais plus manifestée.

Abdelhakim Dekhar souhaitait mettre fin à ses jours

Lors de son interpellation, les enquêteurs ont retrouvé dans sa voiture plusieurs écrits d’Abdelhakim Dekhar. Dans ces dernier, Abdelhakim D. évoque plusieurs thèmes comme « le complot fasciste« , « la gestion des banlieues » ou encore « le capitalisme« . Il accuse également les médias de favoriser la « manipulation de masses » selon les dires du procureur de la République de Paris.

Le suspect, dont les droits sont en cours de notification peut désormais être entendu par les enquêteurs de la police judiciaire. Ce dernier aurait des « tendances affabulatrices et mythomaniaques » selon une expertise psychiatrique qui avait été réalisée dans les années 1990. Au moment de son arrestation, l’homme n’était pas en mesure de parler. Ce dernier aurait consommé plusieurs types de médicaments dans le but de mettre fin à ses jours.

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Jérémy Renard: