Deux employées de la SNCF ont été mises à pied après que ces dernières aient simulé une fausse agression.
Un scénario monté de toute pièce
Les faits remontent à vendredi dernier. Il est aux alentours de 8h30 quand deux agentes de la SNCF âgées de 26 et 37 ans sont agressées sur le quai de la gare par deux adolescent. La police arrive immédiatement et les deux femmes sont hospitalisées. Leurs agresseurs âgés de 15 et 16 ans sont rapidement interpellés grâce aux caméras de vidéo-surveillance qui ont filmé toute la scène.
Mais cette agression va connaître un revirement de situation sans précédent que les policiers étaient loin de s’imaginer. Et pour cause, lors de leurs auditions, les deux adolescents ont expliqué avoir agi a la demande des deux victimes. Ces derniers expliquent avoir été abordés par les deux employées de la SNCF. Selon un source judiciaire proche de l’enquête les deux femmes « avaient promis 200 euros quelques jours plus tôt, pour cette agression« . Des propos confirmés par des SMS retrouvés sur les téléphones portables des deux jeunes. En simulant une agression, les deux femmes espéraient obtenir un arrêt de travail leur permettant de partir en vacances.
Un mécanisme bien rôder selon elles mais qui va vite s’avérer être un gros échec puisque les deux agentes ont été placées en garde à vue le soir même. A l’issu de cette dernière, elles ont finit par reconnaître les faits. « L’une d’elles n’a avoué qu’au petit matin. Elle a menti toute la nuit« , raconte la source proche de l’affaire. « Elles ont tenu plusieurs versions à la police et à leur responsable hiérarchique sur les raisons de leur acte, pas toujours cohérentes, mais toujours autour d’un motif privé et de confort« , a précisé la SNCF.
Une procédure judiciaire engagée par la compagnie ferroviaire
La SNCF a expliqué avoir engagé une procédure disciplinaire à l’encontre des deux femmes pour leurs agissements. Ces dernières ont été suspendues à titre conservatoire et devraient être prochainement présentées devant un conseil de discipline dans les semaines à venir. Une source judiciaire indique que les deux agentes devront répondre de leurs actes devant le tribunal correctionnel de Pontoise pour « tentative d’escroquerie, provocation directe de mineur de plus de 15 ans à commettre un crime ou un délit« . Avec de tels mensonges, les deux femmes risquent cinq ans de prison ferme.
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