Décidément rien ne va plus au tribunal et les dysfonctionnements semblent vouloir s’accumuler. Trois semaines seulement après la remise en liberté controversée d’un détenu soupçonné de meurtre en région parisienne (raison invoquée : il n’y avait pas assez d’encre dans le fax ce qui a empêché la transmission d’un document dans les délais légaux), une femme soupçonnée de viol envers sa fille a été relâchée.
Et pour cause, une absence de procédure qui a permis à l’avocat d’annuler l’ordonnance de prolongation de détention de sa cliente. Couac administratif digne des plus grands gags de l’histoire.
Les faits remontent à 2012, la mère est soupçonné d’avoir livré sa fille de 5 ans à un pédophile rencontré sur internet. Amenée d’urgence à l’hôpital le médecin à constaté des traces de torture sur cette dernière.
La mère avouera son crime en garde à vue. Cette nouvelle erreur administrative engendre de nouveau une polémique. A qui va t on incriminer cette faute ?
Manque de moyens humains (surcharge de travail administratif), restrictions budgétaires ..
Source: Leparisien