Le PS, avec une abstention différentielle record, ses ouailles déboussolées, un électorat de droite en partie revigoré, semble promis à une déculottée majeure à l’issue du second tour des municipales dimanche prochain qui imposera sans doute un important remaniement ministériel. François Hollande et Jean-Marc Ayrault affrontaient dimanche dernier leur première importante échéance électorale à presque mi-mandat du quinquennat de l’ère Hollande. Ce véritable test pour le pouvoir exécutif a été explosif.
Déjà affublés de ridicule par des records d’impopularité relayés en masse par tous les instituts de sondage, le président et sont premier ministre ne s’attendaient cependant pas à une telle déconvenue au soir du premier tour. Les ténors du PS parlent entre autres de « vote sanction », mettent en avant le fait que François Hollande essuie les plâtres de « l’illisibilité de sa politique » et parlent d’un décrochage déjà bien entamé de l’électorat habituel du PS.
Au vu des grands chantiers auxquels le gouvernement doit s’atteler et qui sont programmés pour cette année (mise en place du Pacte de Responsabilité en priorité absolue, 50 milliards d’économies pour assainir les finances publiques et ne pas perdre en crédibilité face à la Commission de Bruxelles, loi sur la famille, etc.), le droit à l’erreur est interdit et serait le désaveu de trop : François Hollande devrait donc procéder à un remaniement ministériel début avril. Qui pour succéder à Jean-Marc Ayrault ? Deux personnalités sont évoquées : le jeune et populaire Manuel Valls ou le plus ancien et expérimenté pour avoir déjà occupé cette fonction Laurent Fabius.
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