Deux semaines de recherche :
Tout commence le 8 mars quand le Boeing 777 MH370 décolle à 00h41 de Kuala-Lumpur à destination de Pékin avec 239 personnes à son bord. Il est 1h19 quand le pilote souhaite « bonne nuit » à la tour de contrôle, 21 minutes plus tard l’avion disparaît des radars. Il s’est volatilisé. Le Viet Nam signale des traces de carburant dans l’eau et le processus de recherche se déclenche.
L’appareil semble avoir effectuer un virage ou un demi-tour vers l’ouest, il a donc quitté sa trajectoire initiale. La Chine prend les choses en main et redéploie 10 satellites pour le retrouver. Le 12 mars, Pékin annonce la découverte de débris dans la mer orientale mais c’est une fausse piste.
Le samedi suivant, les enquêteurs mondiaux affirment que les communications de l’avion ont été désactivé délibérément et que l’appareil a volé durant 7 heures. Après cette découverte, le domicile du commandant de bord est perquisitionné et le simulateur de vol privée qui s’y trouvait est remis au FBI dans l’espoir de récupérer les données effacées.
Le mardi 18 mars, la Chine repère un objet de 22m de long sur 13 m de large. Deux jours plus tard, les satellites australiens détectent deux autres « objets » dans le sud de l’océan indien. Dimanche 23 mars, c’est au tour de la France d’annoncé la découverte de nouveaux débris à 850 km au nord de la zone de recherche australienne.
Lundi 24 mars, les premiers morceaux sont aperçus par un avion Orion australien. Et en fin d’après-midi, le Premier Ministre malaisien Najib Razak annonce la terrible nouvelle : l’avion est tombé dans l’océan indien et personne n’a survécu.
Le crash est conclut après analyse des données de l’opérateur britannique Inmarsat capable de déduire que l’avion a volé dans le couloir sud et que sa dernière position se trouvait dans l’océan indien. Bien que les systèmes de communication ait été coupés, les satellites captait toutes les heures des « bips » en provenance de l’avion et après avoir effectuer des mesures de temps et étudiés les données de la compagnie Malaysia Airlines, ils ont pu confirmé la position de l’avion.
Un drame pour les familles :
Cette révélation met fin à 17 jours d’angoisse pour les proches des passagers à bord de l’avion. Mais la douleur ressentit n’en ait pas atténué pour autant et les regrets du premier ministre malaisien n’ont rien changer à la peine des familles. En état de choc, chacun a encaissé la nouvelle à sa manière, certains ont éclaté en sanglots et en pleurs, d’autres ont criés.
Une équipe de soin a emmené une femme évanoui sur un brancard tandis qu’un membre de sa famille l’accompagnait. D’autres encore ont réagi avec colère en frappant les journalistes sur place, une femme a crié » meurtriers, meurtriers ». Beaucoup ne pouvait exprimer leur tristesse et refusait de parler.
Pour ceux qui arrivaient à prononcer des mots, ils disaient « c’est le destin » ou encore » nous savons désormais que nous n’avons plus rien à espérer. »
Les circonstances du crash :
Le seul moyen de comprendre ce qui s’est passé au moment où le vol MH370 a disparu est de retrouver les boites noires. Un avion commercial possède 2 boites noires, le DFDR qui enregistre les paramètres de vol pendant 25 heures et le CVR qui conserve tout les sons en provenance de la cabine de pilotage ( y compris les conversations).
Pour les retrouver la marine américaine a dépêché un système de localisation par mesure de précaution. Si un champ de débris est confirmé, ce système tracté TPL-25 constituera un atout supplémentaire pour tenter de localiser les boites noires. Le TPL-25 est capable de repérer ces cruciales boites noires par 6000m de fond maximum en captant le signal acoustique. Un drone sous-marin a aussi été dépêché en Australie par précaution.
(source : AFP)
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