Une responsable de la sécurité routière vient d’annoncer l’expérimentation de nouveaux radars appelés « double face ». Selon Henri Prévost, délégué interministériel adjoint à la sécurité routière, quatre de ces radars seront installés prochainement, ils permettront de flasher les deux plaques d’un véhicule. L’objectif étant de réduire le nombre de flash sur les route qui ne produisent pas de PV à cause des photos inexploitables. 40 radars de ce type devraient être mis en place en 2014.
Les tout premier radars ont fait leur apparition en 2003 pour permettre de lutter contre la 3éme cause de mortalité sur les routes, à savoir la vitesse au volant.
Il n’y a pas de répit dans le combat contre les excès de vitesse, avec la technologie qui évolue perpétuellement, les radars n’échappent pas au progrès. Le projet de loi des Finances permettra de rénover le parc pour 25 millions d’euros puisque le dépassement de la vitesse autorisée est une priorité. Alors que le budget pour la 1ère cause de mortalité ( la somnolence ) et la deuxième ( alcool/stupéfiant ) est bien moins élevé.
26.03 millions d’euros seront investis pour ajouter et remplacer les nouveaux dispositifs ainsi que les véhicules. Les radars rapportent beaucoup d’argent puis-qu’environ 19 millions de conducteurs ont été flashés en 2013.
D’autres types de radars efficaces
Le radar jumelles, nouvelle arme de répression ultramoderne appelée Ultralyte Compact de Mercura. Ce radar est capable de repérer la vitesse de déplacement à 1km de distance, d’un poids de 1kg, il est facturé à 7500 euros pièce. Ils sont plus efficace que ceux actuels qui capte à 400m. Il peut prendre la vitesse de 2 véhicules roulant l’un derrière l’autre.
Sans oublier, le radar mobile indétectable, un outil performant bien plus dissuasif que les autres car cela incite les conducteurs à respecter les limitations de vitesse. La DISR ( délégation interministérielle à la sécurité routière ) décompte 300 000 automobilistes flashés par an ( 99/ jour ).
Ils sont embarqués dans des véhicules banalisés des forces de l’ordre, ils flashent dans les 2 sens de circulation tout en roulant. Ils sont installés dans des Renault Mégane, des Peugeot 208 et en juin dans des Berlingo avec deux gendarmes en uniformes pour les déclencher.
Les infractions relevés sont directement traités par le centre de Rennes qui envoi des avis de contravention avec toutes les informations : heure, date, position, commune, axe et sens de circulation.
Ils sont destinés à remplacer les radars fixes car ils sont redoutables puisqu’ils ne peuvent être localisés. Ils contrôlent lors des dépassement et aussi en approche. A Paris, 24 000 infractions ont été constatés en un an. Mis en place depuis début mars, ces équipements ont permis de faire baisser la vitesse sur les routes.
A l’heure actuelle au moins 4200 radars sont déployés en France. Attention toutefois à l’efficacité de l’électronique qui peut parfois être défectueux. Heureusement, une marge d’erreur existe tout de même pour les radars mobiles :
– sur autoroute ( 130km/h ), les usagers sont flashés à partir de 146km/h ou plus
– sur voie express ( 110km/h ), à partir de 124km/h ou plus
– sur nationale ou départementale, à partir de 102km/h ou plus
– en agglomération, à partir de 61km/h ou plus.
Bonne nouvelle tout de même, les gendarmes communiqueront les axes où les voitures circuleront les grands week-end et pendant les ponts ( ex : l’ascension ).
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Double face double pognon pour le gouvernement !!!