Formule 1 : Hamilton premier à Sepang

Lewis Hamilton a remporté ce dimanche le deuxième Grand Prix de la saison ce dimanche matin, en Malaisie, sur le circuit de Sepang.

Parti en pôle position comme il y a deux semaines en Australie, le Britannique n’a cette fois pas abandonné. Mieux : il est resté en tête du premier au dernier tour. Une belle opération pour l’écurie Mercedes, qui réalise le doublé en plaçant Nico Rosberg sur la deuxième marche du podium.

Dans des conditions meilleures que celles de samedi pour les qualifications, Sébastian Vettel n’aura pas su aller chercher Hamilton, ni même garder sa deuxième place, mais termine néanmoins sur le podium. Le vainqueur de l’année passée était parti deuxième ce dimanche matin devant Rosberg.

Romain Grosjean termine 11e et reste à zéro point au classement général, mais il aura au moins terminer la course et montré des motifs d’espoir pour la suite de la saison, malgré une voiture pas encore au point. Les autres Français Jean-Eric Vergne et Jules Bianchi ont été contraints d’abandonner suite à des accrochages.

Fernando Alonso termine 4e sur Ferrari, devant l’impressionnant Hülkenberg. Button sur McLaren et les 2 pilotes Williams Massa et Bottas arrivent juste derrière. Magnussen arrive 9e, devant Kvyat.

Avec une victoire et une seconde place en deux grand prix, Nico Rosberg est premier au classement des pilotes, avec 43 points, soit 18 de plus que son coéquipier Hamilton, 2ème. Alonso est troisième à un point du Britannique. Au classement des constructeurs, Mercedes compte 25 longueurs d’avance sur Mc-Laren, et 38 sur Ferrari.

Réactions des pilotes :

Lewis Hamilton : « Je suis incroyablement heureux de gagner ici, car c’est la huitième fois que je viens et j’obtiens enfin cette victoire. Je me sens tellement privilégié, surtout après la tragédie d’il y a trois semaines : je veux vraiment dédier cette victoire à tous ces gens et à leurs familles (ndlr : les victimes du Boeing Malaysian Airlines). Heureusement, l’équipe a eu tout juste, notamment sur le timing des arrêts au stand et sur les infos que je recevais. J’avais une bonne voiture et toute l’équipe a fait un super travail. En plus on fait un doublé, c’est toujours un peu spécial de faire un doublé. Je n’en ai pas fait beaucoup dans ma carrière donc ça rend les choses encore plus spéciales, et je suis très reconnaissant de tout le travail qui a été fait. Quelle belle journée ! […] Bien sûr, il y a des opportunités qui se présentent et il faut les saisir à deux mains. C’est ce que j’ai fait aujourd’hui, en faisant attention à la voiture, à l’essence, aux pneus, en ne faisant pas d’erreurs, et sur ce point-là c’était un sacré défi à relever. J’ai pu le faire car la voiture était vraiment fantastique ce week-end. »

Nico Rosberg : «J’ai pris un bon départ, ce qui n’est pas facile cette année avec les pneus plus dur, donc ça m’a fait plaisir. J’ai pensé que Sebastian (Vettel) allait me mettre dans le mur, mais il ne l’a pas fait, donc, merci à lui. Ça m’a permis de prendre tout de suite la 2e place, même si j’ai un peu glissé dans le 3e virage, où il se passait beaucoup de choses. Finalement, ça s’est bien passé et j’ai pu suivre Lewis (Hamilton), mais il était un peu trop rapide aujourd’hui. C’était un peu difficile car la piste était vraiment en mauvais état, très glissante, et j’avais des problèmes avec mes pneus arrière. Je suis en tête du championnat, mais il reste encore beaucoup de chemin à faire, donc, je n’y pense pas trop en ce moment. Je prends les choses course par course, en profitant du moment présent, et en continuant à attaquer.»

Sebastian Vettel «Nous avons certainement fait un bon pas en avant mais nous avons encore beaucoup de travail à faire. C’est génial d’avoir une place sur le podium ce week-end. En considérant où nous en étions il y a même pas deux mois, je pense que ce week-end est un énorme pas dans la bonne direction. C’est dommage de ne pas avoir fini avec les deux voitures, mais c’est bon de voir que la voiture est rapide car maintenant il est important de collecter des points. Les gars s’activent à l’usine et chez Renault, ça a été un travail énorme pour eux, et nous allons essayer d’être présents à nouveau très bientôt. C’était dommage de perdre une place au départ, mais la troisième était notre position maximum aujourd’hui, donc je suis vraiment heureux de ça.»

Romain Grosjean : «La onzième place est une bonne chose pour les gars d’Enstone, ceux de la piste, et pour moi aussi. Finir la course était notre premier objectif et ensuite nous avons voulu voir où nous en étions avec notre voiture. Ce n’est pas encore parfait mais c’est bon d’être là où nous en sommes à ce stade. J’ai eu une grosse perte d’appui à environ huit tours de la fin, en particulier à l’arrière de la voiture ce qui a rendu les choses difficiles quand je devais défendre. Sans ce problème, je suis sûr qu’on aurait pu finir plus haut. C’est bon d’être de retour et proche des points donc c’est positif pour nous tous. C’était une bonne bataille à la fin. Je me suis souvenu de nos anciens duels pour m’assurer que Kimi (Räikkönen) ne pouvait pas passer.»

Jean-Eric Vergne : «Je pense que j’ai pris un bon départ mais très vite j’ai senti que j’avais des problèmes, j’ai perdu de la puissance et j’ai vu que tout le monde me dépassait. Après, je me suis retrouvé coincé entre une Caterham et Bianchi, et peut-être que j’ai été trop ambitieux de penser que je pourrais passer ces deux voitures. Ce n’était juste pas possible et ça a provoqué la collision, ce qui a abîmé mon aileron avant. A ce moment-là, je savais que ma course était compromise, donc j’espérais qu’il pleuvrait, et qu’il y aurait une sortie de la voiture de sécurité, pour brouiller les cartes et me permettre de rejoindre le peloton. Mais j’ai continué à souffrir du comportement de la voiture et ma course s’est terminée. C’est vraiment dommage, car c’est une course dans laquelle j’aurais pu obtenir un bon résultat, car notre rythme en pneus durs était plutôt bon. Du côté positif, nous avons une bonne voiture et je ne dois pas attendre trop longtemps pour retourner sur la piste, car Bahreïn arrive bientôt.»

Jules Bianchi : «Malheureusement, l’accrochage avec Maldonado était une conséquence de ce qui s’était passé au départ, quand Vergne m’a touché à l’arrière et a crevé mon pneu arrière gauche. Du coup, je ne pouvais pas éviter Maldonado, je ne pouvais rien y faire. Je suis rentré au stand pour changer de pneus et mettre un nouvel aileron avant, mais quand je suis reparti en piste la voiture n’était pas facile à piloter et j’ai senti qu’il y avait un problème de freins. Je ne pouvais pas continuer dans ces conditions et je n’avais pas d’autre choix que d’abandonner. C’était décevant, après seulement huit tours, et ce n’était pas le résultat que l’équipe méritait après un week-end où l’on a eu l’impression de bien progresser à chaque séance.»

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Cyprien B.: