Mardi après-midi, l’assemblée nationale examinera une proposition de loi socialiste pour interdire la culture du maïs transgénique en France.
Le texte qui est volontairement large a pour but de sécuriser juridiquement parlant l’interdiction du maïs MON 810 du groupe américain Monsanto, édictée mi-mars en urgence par un arrêté juste avant la période des semis.
L’Union française des semenciers et l’association générale des producteurs de maïs (AGPM) ont attaqué cet arrêté en réclamant le droit d’ « accès aux innovations biotechnologiques ».
Les pro-OGM avait saisi le conseil d’état l’été dernier qui avait annulé l’arrêté d’interdiction de 2011 permettant l’utilisation du maïs et entrainant une riposte de la majorité.
Le 17 février un texte quasi-identique avait été rejeté par le Sénat, il était porté par le président du groupe socialiste à l’assemblée Bruno Le Roux et cosignée par l’ensemble des députés PS.
Le conseil d’état était allé à l’encontre de l’opinion public selon sondage réalisé en 2008 qui s’était exprimé à 77 % en faveur de la décision gouvernementale pour interdire la culture du maïs transgénique MON 810.
Dans son article unique la loi stipule que « la mise en culture des variétés de maïs génétiquement modifié est interdit sur le territoire national ».
Elle concerne aussi l’interdiction du maïs TC1507 (Pioneer-Dupont) avant que l’UE l’autorise. Les États sont pourtant majoritairement opposés à ce feu vert mais ils n’ont pas obtenus la majorité qualifiée ce qui a relancé le débat sur le mécanisme européen d’autorisation des OGM.
Le seul OGM actuellement cultivé dans l’Union européenne est le MON810 parce qu’il est résistant à la pyrale (insecte ravageur), le principal destructeur de la culture du maïs qui affecte principalement les producteurs dans le Sud-Ouest de la France.
L’Union européenne examine le renouvellement de l’autorisation avec en parallèle des discussions pour revoir le processus d’évaluation des OGM. Les états de l’UE ont tout de même la possibilité d’interdire sur leur territoire un OGM autorisé par l’Union européenne.
La pyrale est une chenille qui vient d’un papillon de nuit qui vient d’Asie et qui se répand partout dans le monde.
Pratiquement aucune solution de traitement n’existe, les jardiniers amateurs inondent la toile de questions sur cet insecte. Ils sont dirigés vers une association spécialement chargé de donner des conseils pour se débarrasser de cet insecte.
Une solution possible consiste à faire venir dans son jardin des oiseaux en particuliers des mésanges qui mange beaucoup de chenilles, il suffit de ce rendre dans une jardinerie et d’acheter un nichoir spécialement dédié à ces beaux oiseaux.
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