Logirep est un des plus gros bailleurs sociaux d’Île-de-France qui gère 36 000 logements. Vendredi, la société a été condamné à 20 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Nanterre pour avoir procédé à un « fichage ethnique » de ses locataires explique batiactu.com.
Elle a cependant été partiellement relaxée pour des faits de discrimination raciale pour lesquels elle était poursuivie après avoir refusé de délivrer en 2005 un appartement à Nanterre à un homme d’origine ivoirienne au motif qu’il était noir, Frédéric Tieboyou a donc porté plainte pour « discrimination raciale », ce qui a entraîné le bailleur social devant la justice. Le tribunal estime que Logirep n’est pas responsable du refus d’attribution du logement mais la société a tout de même été condamnée à verser 10 000 euros de dommages et intérêts aux deux associations parties civiles dans cette affaire, SOS Racisme et La Maison des Potes.
Le parquet avait requis une amende de 50 000 euros lors d’une audience le 7 mars dernier. L’homme concerné par l’affaire, agent de la RATP, avait visité l’appartement avant d’apprendre que son dossier était rejeté par la commission d’attribution des logements, qui avait coché la case « mixité sociale » pour se justifier.
Pour en savoir plus, M.Teiboyou avait contacté Logirep et enregistré sa conversation avec une employée qu’il lui avait expliqué qu’il était « d’origine africaine et qu’il y avait déjà assez de noirs dans cette tour » explique lefigaro, cet enregistrement était le principal élément à charge contre le bailleur social.
La découverte d’un fichier informatique comportant des informations sur les origines raciales des locataires comme « Alg » pour Algérie, interdit par la loi, a été examiné. La société explique pour se défendre qu’il s’agissait d’un champ destiné à l’informaticien qui ne servait pas aux gestionnaires du parc locatif.
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