Invité au JT de TF1, le premier ministre, Manuel Valls, a démenti tout plan caché de réduction des crédits des armées. Selon lui, chacun devrait contribuer aux économies. Il a insisté sur les élections européennes, qualifiant ces dernières de décisif.
Il a invité les Français à se mobiliser pour les élections européennes, et n’a pas clairement démenti les accusations de Xavier Bertrand. Ce dernier a fait savoir que le gouvernement prépare de nouvelles coupes budgétaires d’environ 2 milliards d’euros par an dans la Défense.
Les élections européennes sont un choix « décisif » et « majeur » pour « l’avenir de la France et de l’Europe », a déclaré dimanche le Premier ministre.
« Les populistes n’aiment ni la France ni l’Europe », a-t-il ajouté.
Une sortie de l’euro signifierait pour la France un retour de l’inflation et un isolement sur la scène internationale.
« Quelle autre solution que le dialogue avec les Russes? Quelle autre solution que la désescalade pour permettre la tenue du scrutin du 25 mai prochain, pour permettre aux Ukrainiens de choisir leur destin et un gouvernement légitime? Il n’y a pas d’autre solution. L’autre solution, c’est la guerre et personne ne pourrait l’admettre », a déclaré Manuel Valls.
Laurent Fabius avait réitèré le fait de ne pas entrer en guerre avec la Russie tout en soutenant qu’une annexion russe de l’Ukraine ne pouvait se faire.
Le Premier ministre est pour la poursuite des pressions, et notamment par des sanctions renouvelées si cela s’avère nécessaire.
En conclusion, ce que l’on retiendra de l’intervention de ce soir de Manuels Valls :
Les européennes sont un choix décisif pour l’avenir, que chaque acteur doit faire des efforts en matières d’économies tout en préservant l’armée, et que la désescalade est la seule autre option pour l’Ukraine si le scrutin doit se maintenir le 25 mai prochain. La seule autre issue étant la guerre même si personne ne le dit ouvertement.
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