Quel avenir pour les « cadenas d’amour » des ponts de Paris ?

L’exaspération grandit autour la mode jugée « affreuse et dangereuse » des « cadenas d’amour ». Deux Américaines de Paris, Lisa Anselmo et Lisa Taylor Huff, se sont emparées de la polémique en lançant la campagne No Love Locks. Les ponts de Paris, et surtout le Pont des Arts,

Lisa Taylor Huff  et son amie Lisa Anselmo, ont ainsi lancé, en mars, une pétition pour demander à la mairie de Paris d’ôter purement et simplement ces cadenas, qui portent atteinte, d’après elles, à la sécurité et à la qualité de vie des habitants.

Plus de 6 000 personnes – dont 70 % de Français – ont déjà signé la fameuse pétition.

Liza Taylor Huff n’en oublie pas cependant que Paris demeure encore et toujours l’une des villes les plus romantiques de la planète. Sa solution alternative est la suivante : l’édification d’un grand grillage dédié aux cadenas d’amour. « Sur le Champ de Mars par exemple. C’est au pied de la tour Eiffel, il y a beaucoup d’espace disponible, il serait même possible d’installer une fontaine pour y jeter la clé du verrou comme le veut la tradition. Ça éviterait aussi de polluer la Seine ».

À Rome, ville en proie à cette « mode » encore récemment, la pose de cadenas a été interdite, il y a 7 ans, sous peine de se voir infliger une amende de 50 euros. La municipalité de Paris se contente pour l’instant de remplacer « régulièrement » les parapets abîmés du pont des Arts et affirme « réfléchir » sérieusement à la mise en place d’une « nouvelle forme de preuve d’amour ».

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Eric F.: