Fuck france and fuck deschamps! What a shit manager!
— Anara (@_Anara_) 13 Mai 2014
Telles sont les déclarations de la chanteuse et mannequin Anara Atanes, la compagne du footballeur Samir Nasri.
Ce dernier ne figure pas dans la liste des joueurs sélectionnés pour la Coupe du Monde, que Didier Deschamps a dévoilée ce mardi. En réponse à cette demi-surprise, la jeune femme de 24 ans n’a pas hésité à insulter le sélectionneur français, et même la France. Plus tard dans la soirée, elle a même comparé notre pays à une « nation de racistes ».
Samir Nasri et sa compagne Anara AtanesComme le joueur de Manchester City, l’anglo-espagnole s’est ensuite excusée auprès des Français, expliquant qu’elle ne voulait pas s’en prendre à tous, mais plus précisément à l’Equipe de France.
Mais ces excuses n’auront pas suffi à excuser de telles déclarations, selon Didier Deschamps, qui a décidé ce vendredi de porter plainte contre la signataire de ce tweet enflammé. La Fédération Française de Football, qui dans un premier temps avait décidé d’imiter son sélectionneur national, s’est contentée de soutenir ce dernier, comme elle l’a déclaré dans son communiqué :
« La FFF condamne les propos injurieux tenus à l’encontre de Monsieur Didier Deschamps et soutient pleinement son sélectionneur dans sa démarche.
Les réactions unanimes ont confirmé que la France entière condamnait de tels propos. La FFF considère que l’indignation unanime suffit à condamner un tel comportement. »
Maître Brusa, l’avocat de « Dédé« , a lui évoqué des « propos injurieux et inadmissibles qui portent atteinte à la dignité de la personne et de la fonction de sélectionneur », avant de développer :
Le Citizen fête le titre de champion à l’Etihad Stadium le 11 mai dernier, en compagnie de sa copine.« C’est trop facile de s’excuser après avoir tenu des propos d’une telle gravité. Ne pas réagir, ce serait ouvrir la porte à n’importe quelles injures. On ne pouvait pas tourner la page aussi facilement qu’avec des excuses après de tels propos. Avant de réclamer quoi que ce soit, nous tenons surtout à stigmatiser la gravité des propos qui ont été tenus et écrits. La justice va suivre son cours, et le temps de la sanction est sans doute encore loin ».
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