Lambert Wilson chante dans la comédie musicale « The king and I »

La comédie musicale « The King and I » :

Elle est signée par le duo Richard Rodgers/Oscar Hammerstein. Elle met en scène le tout puissant roi de Siam (actuelle Thaïlande) et l’institutrice britannique qu’il a fait venir pour apprendre l’anglais à ses enfants et qui va le défier.

Lambert Wilson explique que cet homme qui possède les plus belles femmes et pas moins de 67 enfants « est attiré par cette femme qui est une intellectuelle. Mais il ne peut pas, en une génération, faire le changement complet et il est déchiré par sa culture, son éducation et humilié dans sa virilité, dans son pouvoir, par cette femme ».

Cette histoire est inspirée des mémoires de la vraie institutrice des enfants du roi Mongkut de Siam (1804-1868) qui a été romancée, adaptée en comédie musicale et en film (1956). L’œuvre est extrêmement connue aux États-Unis grâce au film avec Yul Brynner et Deborah kerr. L’acteur a surtout été séduit par les chansons.

     « Il y a des tubes terribles, une fois qu’on les a dans la tête, on ne peut plus s’en débarrasser ». 

La troupe de « The King and I » sera au Théâtre du Châtelet du 13 au 29 juin.

Sentiments de Lambert Wilson :

L’acteur, à peine revenu de Cannes où il était le maître de cérémonie chantera dans la comédie musicale « The King and I », au théâtre du Châtelet à Paris, à partir du 13 juin. Il raconte sa rencontre avec la musique :

     « Après le bac, je suis allé presque trois ans à Londres et on étudiait beaucoup la comédie musicale au Drama Center, qui enseignait la méthode américaine mais aussi les techniques traditionnelles de chant, musique, danse, etc. ».

« J’ai songé à une carrière de chanteur classique. Et puis je me suis rendu compte que ce n’était pas ma vie, que c’était trop tard, que j’aurais pu si j’avais découvert cette passion plus tôt mais qu’il manquait vraiment des années de formation ».

     « J’ai trouvé mon équilibre en tant que chanteur dans le théâtre musical. D’un côté j’ai éliminé la variété, et de l’autre côté j’ai éliminé l’opéra et au milieu il y a une voie qui me plaît ».

Il a commencé à chanter dans des comédies musicales à partir de 1996 où il chante dans l’œuvre de Stephen Sondheim « A Little Night Music » puis il enchaîne dans « Candide » de Leonard Bernstein au Théâtre du Châtelet.

En 2013, il ne souhaite pas interpréter le rôle du peintre Georges Seurat dans « Sunday in the Park with George » que lui proposait Jean-Luc Choplin.

     « Je me suis aperçu que ma voix avait baissé et que je ne pouvais plus chanter le rôle, trop aigu ».

Concernant son rôle dans « The King an I », le côté théâtral est bien plus exigeant :

« Le rôle est complexe, à la fois drôle, extrêmement autoritaire, macho, royal et en même temps il a une part de candeur, de légèreté, il a plein de facettes et aussi un dilemme que j’aime, un dilemme shakespearien car il ouvre son pays à la culture occidentale et en même temps il est politiquement terrorisé par l’impérialisme britannique ».

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Mathilde F.: