Pas loin d’une centaine de sages-femmes se sont réunies mardi à Paris pour réclamer de meilleurs salaires, dans le cadre d’une journée d’action marquée par 24 heures de grève.
Au dos de leur blouse, elles ont accroché des affiches avec des slogans tels que « Marisol, sors nos salaires du formol » ou encore « desperate midwives, étudier plus pour gagner plus ». Les manifestants ont bloqué un carrefour près du Ministère de la Santé dans le 7ème arrondissement. Le ministère et les syndicats chargés de négocier (CGT, CFDT, FO et Sud) devaient prendre une décision cet après-midi concernant la grille syndicale des sages-femmes hospitalières.
Les propositions du gouvernement prévoient une augmentation de 104 euros brut par mois en moyenne. Les syndicats jugent insuffisante cette augmentation à l’image d’Annie-Claude Ottan (CGT) :
« On nous propose 16 millions ‘euros, on voudrait 4 de plus ».
Rosalia Rochelle du syndicat Sud explique :
« On en a ras-le-bol de ce mépris, d’avoir un salaire de misère qui n’est pas à la hauteur de nos responsabilités et de nos cinq années d’études. Ça fait treize ans que nous n’avons pas été augmentées. Je touche 2 300 euros après 18 ans de carrière ».
Ce mouvement n’est pas le même que celui qui a été initié en octobre sans le soutien des syndicats, celui-ci était une grève pour réclamer une meilleure reconnaissance de leurs compétences et une visibilité plus importante auprès du grand public. Seul le syndicat spécialisé pour les sages-femmes avait soutenu se mouvement de colère.
La plupart des personnes présentes ce mardi avaient participé aux manifestations organisées par le collectif des sages-femmes qui souhaitaient obtenir le même statut que les médecins et sortir de la fonction public. Une manifestante en témoigne :
« Moi je voulais sortir de la fonction publique mais le gouvernement est passé à autre chose ».
Source: lefigaro.fr
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