Plusieurs secteurs réclament des avancées sociales ces temps-ci.
Les intermittents du spectacle ont lancé un préavis de grève national pour tout le mois de juin mais ils sont déjà entrés en action plusieurs fois comme au festival « Le printemps des comédiens » à Montpellier où chaque jour des représentations ont été annulées ou encore à la remise des Molières où les manifestants ont remis le « Molière de la trahison » au ministre du Travail, François Rebsamen.
Les bonnets rouges qui ont annoncé une journée de mobilisation en Bretagne le 14 juin pour une région à 5 départements, la fin de l’écotaxe et la fin du dumping social. Ils souhaitent la fin des distorsions de concurrence et la relocalisation des décisions concernant les Bretons ainsi que le retour du département de la Loire-Atlantique au sein de la région bretonne.
Les sages-femmes qui ont déjà mené 6 mois d’actions sont toujours en protestation comme à Orthez dans les Pyrénées-Atlantiques où elles tentent de sauver leur maternité. Elles ont organisé une nouvelle manifestation le 10 juin.
Les avocats, eux-aussi sont entrés dans la danse des grèves, ils défendent l’aide juridictionnelle qui permet à des gens qui ont peu de ressources d’être défendu à bas prix voir même gratuitement. Cette aide juridictionnelle permet aux avocats de travailler. En signe de protestation ils ont déclenchés une grève générale qui durera au moins jusqu’au 12 juin.
Les enseignants sont appelés par le syndicat SUD à faire la grève le 11 juin contre la journée de rattrapage qui leur est imposé par le ministère de l’éducation. Le 19 juin c’est tout les employés du secteur de l’éducation qui sont appelés à manifester.
Les travailleurs des crèches ne sont pas en reste, le 3 juin un tiers des crèches était fermées. Les employés des 450 établissements parisiens sont appelés à cesser le travail jeudi 12 juin. Les syndicats estiment que le recrutement n’a pas été suffisant pour les nouvelles crèches. Ils déplorent les difficultés à recruter du personnel qualifié et dénoncent un « turn over » trop important.
La poste sera elle aussi touchée. Les postiers du XVe arrondissement de Paris entre en grève illimité mardi 10 juin à 6h00, ils sont contre la réorganisation qui leur est imposée et les régimes de travail dits « innovants ».
Les piscines parisiennes sont en ce moment fermés le dimanche et il faut faire des recherches précises pour repérer celles qui sont ouvertes en sachant que 7 piscine sur 10 affichent portes closes. Les agents réclament une revalorisation de leur salaire.
Mardi 10 juin , 1 696 agents de la Direction des usagers, des citoyens et des territoires (DUTC) chargés de faire le lien entre les associations et les parisiens sont appelés à la grève. La CGT et FO demandent l’adoption d’une prime mensuelle de 100 euros et l’arrêt du recours aux « contrats précaires » pour les nouveaux recrutements.
Les taxis ont réservé leur mercredi 11 juin pour une « journée européenne de mobilisation », ils luttent depuis plusieurs mois contre la concurrence qu’ils jugent déloyales des véhicules de transports avec chauffeur (VTC). Des blocages sont prévus sur les axes routiers autour de la capitale.
Les transports publics risquent d’être fortement perturbés à Paris avec l’appel à la grève nationale de quatre syndicats de cheminots à partir du 10 juin au soir. Le mouvement des cheminots est contre le rattachement de la SNCF avec le Réseau Ferré de France (RFF), les travailleurs des rames réclament « la ré-humanisation des gares et des trains », « une modification radicale de la politique menée à Fret SNCF », « une mutualisation des moyens humains et matériels au service de toutes les activités » et « des conditions sociales de vie et de travail de haut niveau ». La directrice de la SNCF a assuré que tout sera fait « pour réduire au maximum l’impact de cette grève » sur les usagers et « la continuité du service public ».
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