Le ministère de l’Agriculture a annoncé que les agriculteurs qui ont été touchés par la dernière série d’orages pourront demander une diminution de la taxe foncière et une prise en charge de leurs cotisations sociales.
Le secteur de la viticulture a été « particulièrement touché » dans le Nord-est du Médoc et en Charente « avec des pertes allant de 30% à 100%, selon les parcelles » d’après le communiqué publié par le ministère. La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) a noté de lourds dégâts dans les champs de betteraves et pomme de terre avec 1 000 hectares « sinistrés », en Seine-et-Marne par exemple.
Ce relevé explique que les pertes dues à la grêle sont remboursées par les assurance mais que le « régime des calamités agricoles » doit être appliqué pour les pertes de fonds si les dommages affectent la récolte 2015 ou les suivantes. Il est précisé que le ministre Stéphane Le Foll a demandé aux services compétents de faciliter les baisses d’impôts et les « autorisations d’achats de vendange » pour les viticulteurs.
« Les services de l’État procèdent actuellement à une première évaluation des dégâts afin de disposer d’un bilan consolidé dans les meilleurs délais ».
La Mutualité agricole (MSA) pourra prendre en charge les cotisations sociales. Le ministre a demandé au banques de « prendre en compte cette situation exceptionnelle pour proposée aux viticulteurs sinistrés les solutions leur permettant de passer ce cap difficile ».
La FNSEA signale aussi que les cultures maraîchères et les serres en Ile-de-France ont elles-aussi été touchées mais aussi en Picardie et dans le Nord-Pas-de-Calais sur les pommes de terre et les bâtiments. Plus au sud dans le Centre la grêle a touché les cultures de printemps (maïs et tournesol) et dans l’Indre l’orage a parfois provoqué des coulées de boue. En Charente, plusieurs centaines d’hectares ont été affectés par les orages du nord au sud du département. Le recensement est en cours ce mercredi en Charente-Maritime et dans les Deux-Sèvres.
Dans la Vienne, les grandes cultures ont été abîmées sur une trentaine de communes et « détruites de 20 à 100% » et dans le Vaucluse 10 ha ont été touchés, principalement des vignes et des cultures fruitières et maraîchères. En Haute-Loire et dans la Loire, le syndicat demande l’ouverture de la procédure « calamités agricoles ».
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