La grève démarrée par les cheminots ce mardi est bien partie pour durer. Les négociations ont commencé avec le gouvernement et les syndicats Sud-rail, Unsa et CGT mais n’ont pas abouti.
Le troisième syndicat Sud-rail a quitté la réunion organisée jeudi par le Secrétaire d’État aux Transports, Frederic Cullivier, une demi-heure après le début de la réunion comme l’explique la représentante du groupe, Nathalie Bonnet :
« Nous avons décidé de quitter la table car le ministre n’a toujours pas répondu à nos revendications et essaie de mettre un ruban autour du paquet ».
Côté CGT, une annonce a été faite qui indique que la grève continuera si la réforme qui doit être examinée à l’Assemblée du 17 au 19 juin n’est pas reportée. Gilbert Carrel, secrétaire général du syndicat s’est exprimé dès son arrivée au ministère :
« S’il y a un report, on proposera la suspension de la grève. Sinon, je pense que cela va continuer. On espère que la nuit aura porté conseil au ministre. Je pense que le mieux à faire serait de détendre le calendrier et reporter le débat ».
« Le débat proposé en procédure d’urgence ne permet pas toute la sérénité ».
La réforme tant contesté prévoit le regroupement de la SNCF avec le réseau ferré de France (RFF) qui gère le réseau dans un groupe public ferroviaire. Cette réforme permettra l’ouverture totale à la concurrence et stabiliserait la dette ferroviaire.
Aux yeux des syndicalistes, ce projet ne résout pas le problème d’endettement et ne va pas assez loin dans la réunification des deux entreprises qui sont séparées depuis 1997. D’après cette nouvelle réforme les deux sociétés resteraient indépendantes alors que les syndicats voudrait une entreprise unique avec des moyens mutualisés et des instances commune qui négocieraient et représenteraient l’entreprise dans de future décision.
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