La CGT-Spectacle a publié un communiqué aujourd’hui annonçant que la grève serait reconduite :
« Nous reconduisons le préavis de grève à partir du 1er juillet pour tout le mois ».
Le syndicat n’en reste pas là et appelle à se mobiliser à des dates précises :
« A Paris, AG unitaire lundi 23 juin 18h30 sous le péristyle de la Grande Halle de la Villette (M° Porte de Pantin) ».
« Nous appelons à un temps fort de mobilisation le 26 juin, jour probable de l’agrément par F.Rebsamen. Rdv Fédéral à 13h30 devant Le Cirque D’hiver (110 rue Amelot 75011 Paris – M° Porte de Pantin) pour rejoindre en cortège la manifestation interprofessionnelle à l’appel de la Cgt qui partira de Bastille à 14h30 pour se rendre à Nation. »
« Nous appelons à une journée de grève massive dans tous les secteurs du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel, le 4 juillet, jour du Festival d’Avignon ».
La Cgt ne soutient pas le Premier Ministre et son plan de sortie de crise. D’après le communiqué, le texte qui va être signé bientôt au gouvernement prévoit de maintenir le crédit d’investissement, ce qui apparaît comme une bonne chose mais seulement pour une partie des représentants. Manuel Valls a proposé de créer une caisse autonome pour les intermittents qui serait financé par l’État, il est cité dans le texte :
« Ce dispositif original est une forme indirecte de soutien à la création artistique et il ne peut reposer entièrement sur la seule solidarité interprofessionnelle même si elle en reste le cœur. L’État doit aussi assumer sa place autour de la table y compris pour le financement ».
Le syndicat s’y oppose, il explique que ce n’est pas à l’État d’assurer ce paiement et que les investissements publics doivent aller aux services publics, à la création et à l’emploi. Aux yeux des syndicalistes, l’assurance chômage est un droit pas une subvention culturelle.
La Cgt-spectacle tient à ce que ses propositions soient prises en compte, d ‘autant qu’aucun chiffrage officiel n’a été fournit par l’Unedic (organisme chargé de gérer le financement de l’assurance chômage).
D’après ce texte, il serait plus difficile pour une intermittent de toucher du chômage et certains des jours où il aurait été en activité ne serait pas comptabilisés dans le calcul de ses indemnisations.
C’est pourquoi, la grève est reconduite au moins tout le mois de juillet.
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