Les filles de l’institutrice assassinée deviennent « pupille de l’Etat » !

Mercredi 9 juillet 2014, Benoit Hamon, ministre de l’Éducation Nationale a parlé avec émotion du meurtre de l’enseignante d’Albi devant des députés attentifs et silencieux.

Le ministre a d’abord déclaré que le 4 juillet était un jour joyeux pour les élèves et les enseignants car c’est la fin de l’année scolaire et le début des vacances mais il regrette le meurtre de l’enseignante :

     « Ce jour a été endeuillé par un meurtre épouvantable, abominable, qui a frappé Fabienne Terral-Calmès ».

Il a ensuite précisé que « c’était une enseignante remarquable »  et assume la responsabilité de son décès :

    « Elle est aujourd’hui morte au service de la République ».

Il explique pourquoi il parle de cette femme devant l’Assemblée nationale :

     « J’en dirais un mot en ce qui concerne les devoirs et la dette de l’État à l’égard de sa famille et de ses enfants ».

M. Hamon se dit « fier de la communauté éducative » de l’école Edouard Herriot et précise que l’équipe souhaitait que le ministre dise officiellement que le fonctionnement de l’école n’y était pour rien dans ce meurtre. Il explique aussi que la relation entre les parents et les enseignants était bonne.

Il a salué l’équipe éducative mais aussi les forces de police, les pompiers et le Samu qui selon lui sont intervenues rapidement.

Puis il a proposé :

    « la reconnaissance officielle des circonstances de la mort de Fabienne Terral-Calmès en tant que dépositaire de l’Autorité publique, qu’elle soit portée à son état civil la mention mort au service de la nation« .

Ce qui permettra aux filles de Mme.Terral-Calmès de bénéficier d’un statut de « pupille de l’État » qui implique une « prise en charge financière et éducative ». C’est selon lui, une manière de reconnaître la « lourde dette de l’État à l’égard de ses enfants ». Le gouvernement français devient donc le tuteur de ces enfants.

Il achève son discours en saluant le soutien psychologique qui se poursuivra encore jusqu’à la fin août et en disant :

     « Nous souhaitons à travers cet exemple dire et redire que l’école doit rester protégée des violences et rester un lieu de paix ».

La standing ovation qui suit son allocution parle d’elle même, les députés sont satisfaits de sa proposition.

Voici la vidéo de son discours par BFMTV :

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Mathilde F.: