C’était il y a un an. Le train Paris-Limoges déraillait à Brétigny-sur-Orge tuant 7 personnes et occasionnant des dizaines de blessés. Le déroulement des faits et leur dénouement tragique tiennent à une simple éclisse, cette pièce de métal qui relie deux rails, et qui ne tenait plus que par une vis qui a plié au passage du train. L’éclisse a alors basculée, et le train a déraillé. Les experts ont rendu leur rapport qui vise la maintenance négligée de la SNCF et une instruction judiciaire est en cours pour déterminer les responsabilités.
Pour cet anniversaire et cette journée de commémoration, la SNCF a tout fait pour qu’il ne subsiste nulle trace de l’accident. Les travaux sont tous achevés et le quai et l’abri, qui avaient été intégralement détruits il y a un an, affichent un nouveau visage.
A Brétigny, les riverains de la gare ont toujours des souvenirs douloureux mais ils souhaitent tourner la page. A les entendre, peu nombreux sont ceux qui se rendront à la cérémonie d’hommage publique qui se tiendra à 17h00 samedi sur le parvis de la gare de Brétigny.
Une autre cérémonie, plus intime, est organisée pour les victimes et les familles. Certaines ont déjà été indemnisées par la SNCF. Quel montant ont-elles reçu ? Impossible de le savoir car celles qui ont accepté sont soumises à une clause de confidentialité.
Un an après la catastrophe, 80% des victimes, soit 32 personnes, ont dit oui à une offre d’indemnisation. Même si elles ont accepté, elles gardent de surcroît le droit d’être partie civile au procès pénal.
Quant aux personnes qui ont dit non à l’indemnisation, elles reçoivent automatiquement 80% de la somme proposée et elles peuvent toujours réclamer une somme plus importante devant les tribunaux.
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