Pas encore de cessez-le-feu, mais un jour de trêve. Ce jeudi de 9 heures à 14 heures, à la demande des Nations Unies, Israël et le Hamas ont accepté de suspendre les hostilités pendant cinq heures.
Depuis dix jours, la bande de Gaza est soumise à de violents et incessants raids aériens, dans le cadre de l’opération Bordure Protectrice, lancée par Israël contre les islamistes du Hamas, au pouvoir à Gaza. A la demande l’ONU, l’armée israélienne a décidé de « suspendre ses frappes jusqu’à 15 heures afin d’observer une trêve humanitaire » comme elle l’annonce sur son compte Twitter (@Tsahal), mais elle prévient : « Si le Hamas enfreint cette trêve, Tsahal ripostera« . Dans l’autre camp, un port- parole du Hamas a déclaré dans un communiqué : « Le groupe donne son accord à un cessez-le-feu de cinq heures » commençant jeudi à 10 heures locales (9 heures en France), rapporte le Huff Post.
Ce bref arrêt des affrontements doit permettre aux habitants de Gaza, pris au piège, de s’approvisionner. Mercredi, juste avant le début de la trêve, Israël a mené une quarantaine de raids aériens qui ont coûté la vie à quatre palestiniens. Depuis le début de l’opération lancée il y a dix jours, les pertes humaines sont lourdes. 226 Palestiniens ont été tués et plus de 1600 blessés rapporte les services d’urgences palestiniens. Côté israélien, un civil de 37 ans a été tué par un tir de roquette près de la frontière de Gaza. De nouvelles négociations ont eu lieu mercredi au Caire entre Egyptiens et Palestiniens, les habituels médiateurs, afin de s’entendre sur un compromis.
Pour rappel, cette recrudescence de violence entre Israël et Palestine est liée à l’enlèvement et au meurtre de trois étudiants israéliens en juin, attribués par Israël au Hamas, qui a nié ces faits, et à l’assassinat d’un jeune Palestinien brûlé vif à Jérusalem.
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