Un avion se crash en Ukraine…Attentat ?

Un avion de ligne malaisien s’est écrasé alors qu’il survolait l’Ukraine. Compagnie responsable du Boeing 777 : Malaysia Airlines. La fameuse compagnie qui a réussi contre toute attente à perdre un avion et ne l’a toujours pas retrouvé !

Cette fois-ci l’avion partait bien de Kuala-Lumpur mais à destination d’Amsterdam la capitale des Pays-Bas.

Mais il n’atteindra jamais son but. Il s’est crashé dans l’après-midi dans l’Est de l’Ukraine, là où la guerre civile est la plus virulente. Il transportait 295 personnes dont 15 membres d’équipage et 280 passagers.

La tristement célèbre compagnie a annoncé sur Twitter qu’elle avait perdu le contact avec l’avion :

Elle explique qu’elle fournira bientôt plus de détails sur ce qui s’est passé…

Plus tard dans l’après-midi, alors que Malaysia Airlines ne sait ou ne dit pas où est passé son avion, une vidéo est publié sur Youtube par des témoins de l’accident. Sur ce petit film on peut en effet apercevoir de la fumée noire qui élève dans la région de Donestk près de Chakhtarsk, une zone contrôlée par les rebelles ukrainiens !

Quand les secours arrivent l’avion est en feu, ils ne peuvent rien pour les gens qui se trouvent à bord, ils sont tous morts.

Pour le président ukrainien, c’est un acte de terrorisme alors que les séparatistes déclarent que c’est l’État qui a abattu l’avion. Les deux partis s’accusent mutuellement. Pour le président Petro Porochenko, c’est la Russie qui est responsable d’un attentat !

D’après les informations Facebook, du ministre de l’intérieur ukrainien, c’est un missile qui est en cause, il aurait frappé l’avion à 10 000 mètres d’altitude, c’est donc un missile à longue portée de type Topol-M, Peacekeeper ou encore SS-18.

Ce n’est pas rien comme missile ! Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il prend de la place, si les séparatistes l’avait en main, ils devaient l’avoir bien caché…

D’ailleurs, le journal russe RIA Novosti a expliqué que les militaires de l’état ukrainien utilisent des blindés, des armes lourdes et des avions pour réprimer les révoltés. Côté insurgés, ils ont déclarés après le crash qu’ils ne disposaient pas de systèmes capables d’abattre un avion à 10 000 mètre d’altitude.

Évidemment, chaque camps se renvoi la balle ! En attendant de clarifier la situation et par prudence le secrétariat d’État aux Transports français a demandé à la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) de faire passer le message à toutes les compagnies françaises : éviter l’espace aérien ukrainien tant que les raisons de la catastrophe ne seront pas clairs.

Un enquête internationale est lancée pour découvrir la vérité dans cet accident qui a causé la mort de 295 personnes.

 

Mathilde F.: