Lors de la conférence internationale sur le Sida en Australie, une étude met en évidence l’efficacité des antirétroviraux.
Elle a été publiée le 22 juillet par le site internet The Lancet. En 2000, l’ONU a décidé de faire de sa priorité santé, la lutte contre la tuberculose, le paludisme et le Sida, c’est le point numéro 6 de la résolution adopté à cette époque.
L’objectif étant de stopper et de faire reculer la contamination de ses maladies mais aussi d’assurer des soins qui permettent de sauver des vies dans les pays pauvres d’ici 2015. Pour mener cette étude a bien les chercheurs ont recueilli et analysé les données sur ces trois maladies dans 188 pays de 1990 à 2013, c’est la fondation Bill et Melinda Gates qui a fournit la somme nécessaire pour mener ces recherches.
L’auteur principal de l’étude se nomme Dr Chistopher Murray, il travaille à l’Université de Washington. Il met en avant l’investissement politique et la réussite de ce dernier pour endiguer ces trois maladies :
« Il y a eu une forte hausse du financement et de l’attention politique sur le sida, la malaria et la tuberculose depuis 13 ans. Notre recherche démontre que l’attention portée à ces maladies a eu un impact réelle. Cependant beaucoup reste encore à faire et ces trois maladies restent un problème majeur de santé en 2013. »
Le SIDA : une maladie contrôlée mais pas guérie
Les médicaments découverts par les chercheurs et produits par les laboratoires pharmaceutiques sont de plus en plus efficaces. Ils permettent, lorsqu’un malade les prend comme il faut, de rendre le virus indétectable. Pour connaître la puissance, la force du virus, les médecins contrôlent la charge virale et si le seuil indiqué est inférieur à 20 copies alors le virus est présent mais inactif.
Les antirétroviraux bloquent le développement du Sida, tout en permettant aux défenses de se refaire tranquillement sans être dévoré par le virus. Ainsi le patient peut vivre quasi-normalement et sa vie est prolongée. Les progrès sont réels, à tel point qu’une femme malade du sida peut mettre au monde un enfant qui ne sera pas contaminé. La mise en place d’un traitement préventif pour le bébé est nécessaire pour préserver sa vie.
Le problème c’est que les sidéens vivent tout de même avec le virus et sont obligés de prendre des médicaments tout les jours, ce qui est contraignant et fatiguant pour eux. Un autre souci, peu mis en lumière par les médias, c’est le côté commercial de cette maladie.
Les médicaments coûtent très cher pour exemple, le Prezista coûte environ 735 euros ! C’est énorme, et qui gagne de l’argent ? Les laboratoires !!
Le souci, c’est que le profit engendré par la vente de ses médicaments est devenu avec le temps plus important que la santé des patients. Les chercheurs qui trouvent un médicament efficace contre le virus vendent leur découverte à un laboratoire puis celui-ci fabrique et met en vente le médicament. Mais comme dans tout bon business, le moment où mettre en vente le médicament est important pour récolter beaucoup d’argent.
C’est ainsi qu’un patient qui a besoin d’un médicament précis qui pourrait lui permettre de mener une vie meilleure peu parfois attendre plusieurs années avant de pouvoir accéder au sésame espéré. Heureusement que les médecins agissent et insistent pour que les médicaments soit mis sur le marché !!
Le nombre de contaminés augmentent toujours malgré les progrès, l’étude menée souligne la nécessité de continuer les efforts pour enrayer le Sida d’autant plus que l’efficacité des projets entrepris depuis 2000 ne fait aucun doute.
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