Le Wall Street Journal a annoncé, dans la nuit de mardi, qu’il a été la victime d’un piratage. Le hacker a délibérément dévoilé son identité web en proposant de vendre les codes d’accès du journal sur Twitter.
C’est le service d’infographie qui a été touché mais aucun dégâts importants n’a été constaté par le quotidien national américain. Spécialisé dans les domaines de l’actualité économique et financière, le journal a rassuré tout le monde en affirmant « qu’aucun dommage » n’a pour l’heure été constaté. Un porte-parole du journal a expliqué que les clients ne seraient pas affectés :
« A ce stade, nous ne voyons aucune preuve d’un quelconque impact sur les clients de Dow Jones ou sur les informations personnelles des clients ».
En ce moment, les experts examinent les impacts sur l’infographie (chartes, tableaux, etc..). Pour le moment, rien à signaler mais par mesure de sécurité certains ordinateurs ont été mis hors ligne pour isoler les « attaques ».
Un pirate connu :
L’expert en cybersécurité, Andrew Komarov qui a averti le journal a expliqué qu’un « tel accès permettrait de modifier des articles, d’ajouter des nouveaux contenus et de supprimer des comptes utilisateurs ».
Selon le Wall Street Journal, M. Komarov, patron de la firme californienne IntelCrawler pistait déjà ce pirate informatique qui s’est fait remarquer sous les pseudos de RevOlver et Worm. Il serait à le fondateur d’un marché noir des « failles informatiques » appelé Worm.in.
Les États-Unis prennent très au sérieux les dangers de la cybercriminalité et son impact économique, ils ont d’ailleurs avertis les entreprises américaines des risques encourus. Mi-juillet, le secrétaire au Trésor américain, Jacob Lew a déclaré qu’une cyberattaque réussie pourrait menacer la stabilité financière du pays.
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