Le Conseil de sécurité de l’ONU lance une alerte dans une déclaration unanime soutenue par les 15 pays membres.
Lors de la dernière conférence d’Oslo le 20 mai, la communauté internationale a promis une aide de 600 millions de dollars mais ils ne sont pas encore arrivés à destination. Alors le Conseil de sécurité appelle les différents pays capables d’aider les soudanais à « tenir leurs engagements et à augmenter leur contribution ».Les besoins en aide humanitaire ont été estimés à 1,8 milliard de dollars, pour le moment seul 538 millions de dollars ont été donnés au pays. Il en manque encore énormément alors que 50 000 enfants risquent la mort et qu’un tiers de la population est menacé de mourir de faim. La livraison de nourriture doit être assuré et les femmes et les enfants doivent être protégés, d’après l’ONU.
Ce pays est touchée par le manque de nourriture à cause de la guerre civile qui oblige les habitants à se déplacer pour éviter la mort. Plus d’1,5 million de Sud-soudanais se sont fait chassés de leurs maisons. Un espoir demeure avec les pourparlers de paix qui doivent reprendre très prochainement (fin juillet). Le conseil de sécurité regrette « le manque de progrès vers la paix et la réconciliation ».
Le PAM (programme alimentaire mondial de l’ONU) et l’Unicef ont souligné que près d’un million d’enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition sévère. Le FAO, l‘organisation des nations unies pour l’alimentaire et l’agriculture a publié une note de synthèse le 25 juillet 2014 les dernières informations recueillies au Soudan du Sud. Elle explique que l’argent envoyé a été entièrement dépensé et qu’1,4 million de personnes ont été aidés par l’aide alimentaire. Elle souligne aussi la généreuse participation de la Belgique, le Canada, le Danemark, le Royaume-Uni et les États-Unis mais aussi le Fonds Afrique Solidarité fiducie, le Fonds unitaire commun des Nations unies et les allocation de fonds non affectés par la FAO. La France est indirectement associé à l’aide européenne, elle ne peut pas lever de fonds à cause de ses engagements au Mali et en Centrafrique, elle ne « peut pas être sur tout les terrain », selon le ministère des Affaires étrangères français.
La guerre civile au Soudan du Sud : causes et effets
Tout commence en 2005 quand une guerre civile qui a duré 22 ans s’achève enfin, entre 1 et 2 millions de soudanais en sont morts. Les habitants du sud du Soudan obtiennent le droit de se prononcer lors d’un référendum autodétermination. Le 14 juillet de cette année là, les Nations unies reconnaissent le Soudan du Sud comme 194ème pays membre.
A ce moment là, la République du Soudan perd un quart de sa population et de son territoire. Côté économique, Karthoum la capitale du Soudan est durement touchée en perdant 75% de ses réserves pétrolières.
Pendant 2 ans, la paix sera préservée et marques par la création d’une nouvelle monnaie, la réception de deux milliards de dollars d’aide au développement et la d’infrastructures dépourvue de vie.
Mais en mars-arvil 2012, des questions laissées en attente telles que la démarcation des frontières, le montant des frais de passage ou encore le statut des ressortissants vont mener les deux nations au bord d’une nouvelle guerre. Elle est évitée de justesse par la signature d’un accord de coopération globale influencée par la communauté internationale.
C’est le 15 décembre 2013 que la situation dégénère et que des combats éclatent entre des factions rivales. C’est la perspective d’élections présidentielles qui déclenchent les conflits, chaque groupes armés à son favori qu’il veut voir élu président.
La FAO a souligné dans son rapport que la guerre fait toujours des ravages dans certaines parties du pays malgré la signature d’un accord de cessation des hostilités le 24 janvier 2014 et du réengagement dans le processus de paix le 9 mai.
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