27 juillet 2014 – L’épave du Costa Concordia est arrivée dimanche à Gênes, dans le nord de l’Italie, où elle sera démantelée. La carcasse rouillée du paquebot, dont le naufrage au large de l’île du Giglio le 13 janvier 2012 avait fait 32 morts, a été remorquée pendant quatre jours, non susciter quelques inquiétudes, sur une distance de près de 200 milles nautiques.
Les pilotes du port de Gênes ont commencé les manoeuvres pour positionner l’épave, à un mille environ de l’entrée du port, par une mer calme mais un vent soufflant tout de même à 10-15 noeuds.
Une opération complexe
Au terme de longs mois de préparatifs, la carcasse consolidée du Costa Concordia, dont la démesure était une source de difficultés supplémentaires (114 500 tonnes et 290 mètres de long), a été remise à flot mercredi dernier par injection d’air dans une trentaine de caissons métalliques adhérant à sa coque.
L’opération de renflouement, considérée comme l’une des plus onéreuses et des plus complexes pour un tel sinistre, devrait coûter plus de 1,5 milliard d’euros au groupe Carnival Corp, le propriétaire du navire, et à ses assureurs.
Le démantèlement sera confié à un consortium sous la houlette du groupe italien d’ingénierie Saipem et du chantier naval San Giorgio del Porto, basé à Gênes. Le processus pourrait prendre deux ans pour une estimation globale de 100 millions d’euros.
Rappel des faits
Le 13 janvier 2012, le Costa Concordia faisait naufrage s’étant approché trop prêt des côtes de l’île italienne du Giglio. Le navire, qui a été redressé lors d’une opération difficile en septembre dernier, avait heurté un rocher immergé.
Son commandant de bord, Francesco Schettino, est en procès pour sa responsabilité dans le naufrage et pour abandon de navire.
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