Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeuneuve a fait appel aux préfets lundi. Il leur demande de porter plainte s’ils découvrent l’existence d’inscriptions racistes, antisémites ou xénophobes.
Alors que le ministre était en déplacement dans l’Eure à Val-de-Reuil, il a donné deux exemples d’actes qui devrait amener à des plaintes de la part des préfets : les croix gammés dessinées sur un lieu de culte musulman qui ont été découvertes samedi dernier dans la Nièvre à La Charité-sur-Loire et lundi, les inscriptions antisémites trouvées sur une stèle créée pour honorer la mémoire d’enfants juifs déportés à Marseille.
M.Cazeuneuve a expliqué cette décision :
« Ce sont des événements que je ne veux pas voir. Ces comportements sont inadmissibles, n’ont pas leur place dans la République et nécessitent un réponse ferme et déterminée ».
Il a donc décidé d’envoyer aux préfectures une circulaire recommandant de porter plainte au cas où les associations n’auraient pas encore porté plainte « si des actes de cette nature se produisent ».
« Je veux la détermination de l’État de faire en sorte que la concorde et la fraternité l’emportent sur tout le reste. Le droit passera ».
A ses yeux, « ses petites haines n’ont pas lieu d’être ». Lors de cette déclaration, le ministre a témoigné de sa volonté de protéger les juifs mais aussi les musulmans. Le ministre a posté un communiqué lundi alors que se déroulait la fête de l’Aïd qui signait la fin du ramadan où il explique que :
« la fermeté des pouvoirs publics sera totale pour lutter contre toutes les discriminations y compris contre les actes anti-musulmans et continuer de poursuivre sans relâche leurs auteurs ».
source photo d’en-tête : PRM/SIPA
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