Les tests de voitures autonomes ont commencé. On en trouve déjà au Japon, dans plusieurs états américains (Nevada, Floride, Californie), c’est maintenant au tour de l’Europe de passer un cap et c’est la Grande Bretagne qui ouvre les essais avec notamment la Google car.
C’est le ministre du Commerce, de l’innovation et des Compétences, Vince Cable, qui a annoncé la mise en service de ces voitures sans conducteur dans trois villes d’Angleterre qui seront selectionnées après un appel d’offre :
« Nous verrons des voitures sans conducteur circuler dans nos rues dans moins de six mois, faisant de nous un pays à la pointe de la technologie ».
Chaque ville sera financée à hauteur de 3 millions de livres sterling. En fin d’année, une étude sera publiée pour être certain que ces voitures sont conformes à la législation en matière de sécurité et de circulation. Le gouvernement anglais étudie aussi les changements à mettre en application pour le code de la route. Deux types de voitures seront testées : les voitures où le conducteur peut reprendre rapidement le contrôle du véhicule et celles qui sont complétement autonomes. Vince Cable a expliqué l’investissement anglais :
« Nous créerons le meilleur environnement possible à cette technologie pour donner la confiance nécessaire aux entreprises afin qu’elles investissent et créent des emplois hautement qualifié ».
D’autres pays européens suivront
En France, c’est en 2015 que les premiers essais démarreront d’après le ministère de l’Économie :
« Dans le cadre du plan, de premiers essais en route ouverte auront lieu dès 2015, en parallèle du lancement de projets de recherche et développement ».
« Avec ce plan, la France sera reconnue comme une terre d’expérimentation du véhicule autonome, un centre d’excellence de l’intelligence embarquée et un leader en sécurité des systèmes complexes. Un marché de plusieurs milliards d’euros à l’échelle mondiale d’ici à dix ans s’ouvre à ceux qui sauront être les pionniers ».
La Suède aussi se lance sur le marché en autorisant les premiers test en 2017.
Patience tout de même avant de pouvoir s’installer dans une voiture qui roulera toute seule. Pour Edmund King, président de l’automobile club anglais (AA) :
« Le jour se rapproche où nous utiliserons des voitures totalement autonomes mais il faudra attendre un certain temps pour que cela devienne monnaie courante ».
l’Article a été lu [post_view time= »day »] fois aujourd’hui et lu [post_view] fois au total.