Le célèbre journal américain, le New York Times a mené une enquête sur les prises d’otages dans le monde. On découvre qu’en Europe, la France est particulièrement touchée. Un tiers des otages européens sont français.
Cette étude a été publiée le 29 juillet. Elle explique que l’Europe contribuerait au « business » des otages d’Al-Qaïda, pour exemple, la libération des otages d’Areva en 2013 aurait permis aux terroristes de récolter 42,5 millions d’euros de la part de l’État français. Bien sur, ce dernier nie les résultats de cette enquête et assure ne jamais donner d’argent à Al-Qaïda.
Prendre des gens en otages serait un business qui rapporte puisque depuis 2008, les malfaiteurs ont gagné au moins 125 millions de rançons et 66 millions de dollars ont été engrangés l’année dernière. Les américains sont allés jusqu’à calculer le coût d’un otage et il semblerait que kidnapper une seule personne en 2003 rapportait 200 000 dollars alors que maintenant c’est 10 millions, en dix ans le prix a payer pour récupérer un compatriote a beaucoup augmenté.
L’Europe n’hésite donc pas à envoyer de l’argent pour retrouver ses populations sauf la Grande Bretagne qui ne veut pas rentrer dans ce système comme les américains qui préfèrent abandonner purement et simplement leurs ressortissants enlevés. L’étude oublie tout de même de prendre en compte le nombre de français présents à l’étranger (Mali, Centrafrique) par rapport aux américains qui reviennent petit à petit d’Afghanistan ou d’Irak. Ce qui n’empêche aucunement la vive réaction de Vicki Huddleston, ancienne responsable du ministère de la défense américaine.
Cependant, cette dame ne prend pas en compte un paramètre pourtant essentiel aux yeux des français, la vie. Les otages français reviennent en vie et plutôt en forme. Côté américain et britannique, le bilan est moins reluisant, comme les terroristes connaissent par avance la position de ces deux pays, ils ne s’encombrent pas avec d’éventuels boulets et préfèrent les exécuter pour s’en débarrasser. Edwin Eyer avait été éliminé en 2009 quand le gouvernement anglais a décidé de ne pas envoyer de rançon, le frère de cet homme a témoigné dans le New York Times :
« Un passeport britannique équivaut à un certificat de mort ».
A l’heure actuelle, la France n’a plus qu’un seul otage, Serge Lazarevic qui a été enlevé au Mali en 2011.
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