Vous avez dû entendre parler du « Swatting » c’est le nouveau phénomène en vogue outre Atlantique. Ce dernier consiste à faire venir la police et les équipes de la SWAT au domicile d’une personne innocente. Les victimes sont souvent des joueurs en ligne ou des célébrités.
Le Swatting est devenu un canular adoubé des hackers. De nombreuses personnes en font les frais.
Le concept est simple : contacter la police, se faire passer pour la personne piégée et prétendre qu’un crime est en train de se dérouler.
Les équipes du SWAT, spécialisée dans les opérations paramilitaires, sont souvent appelles en renfort en plus des policiers.
La pauvre victime se retrouve bête en trouvant son logement entourée d’hommes armés. Un scénario digne d’un film d’action hollywoodien.
Le Swatting peut avoir des conséquences graves. On recense 400 cas par an ! Le Swatting, une pratique qu’on pourrait qualifier de stupide est souvent utilisée par les joueurs en ligne, notamment pour ceux qui veulent minier la personne qui a tué leur personnage.
Pour les non gamers, voici un exemple :
Le 23 avril dernier le SWAT a débarqué chez un adolescent vivant à Los Angeles après avoir reçu un appel prétendant que ce dernier venait d’abattre sa mère et son frère. En réalité il venait de tuer le personnage d’un autre gamer dans le jeu très populaire Call Of Duty.
Le Swatting est né dans l’esprit de mauvais perdants, ceux qui ont du mal à digérer leur défaite. Ces pros de l’informatique réunissent le maximum d’informations personnelles sur leur cible via son adresse IP ou ses comptes sur les réseaux sociaux. Plus l’appel est crédible et plus les moyens déployés le sont aussi.
Le Swatting consiste à se lancer des défis et pour cause il faut défendre sa réputation de gamer. Une réputation qui se mesure à l’ampleur des moyens déployés (nombre de véhicules,hélicoptères, blindés), du type d’unité (police municipale, Swat) ou de la méthode utilisée pour l’arrestation de la victime. Ces gamers professionnels ont pris l’habitude de filmer et de diffuser en direct leurs matchs en ligne via des plateformes comme Twitch. Ainsi, lors des d’interventions musclées, l’auteur du canular est souvent connecté au stream, aux premières loges pour assister à l’arrestation.
Un jeu qui peut coûter cher.
un jeune homme de 19 ans a écopé de 11 ans de prison. Les auteurs de Swatting peuvent être parfois obligés de rembourser le coût d’intervention des policiers. D’après le sénateur à l’origine de la loi, le coût peut s’élever à plus de 10 000 dollars (7 600 euros) pour une équipe entière de Swat.
Une note assez salée pour une simple défaite à un jeu vidéo.
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