L’épidémie de virus Ebola qui sévit actuellement en Afrique n’est pas maitrisé, loin de là ! 3 069 personnes ont été contaminés et 1 552 d’entre elles ont succombé selon un dernier bilan de l’OMS datant du 26 août.
Le décompte précédent du 20 août indiquait 2 615 contaminations et 1 427 décès, en moins d’une semaine 454 personnes ont attrapé la maladie mortelle et 125 sont mortes.
L’OMS prévoit la contamination de pas loin de 20 000 personnes et annonce qu’il espère stopper l’épidémie d’ici 3 mois !
Les pays touchés sont toujours la Guinée (648 cas), le Sierra Leone (1 026 cas), le Liberia (1378 cas) et le Nigeria (17 cas). Le premier atteint par le virus était la Guinée qui a réussi a ralentir la propagation du virus contrairement au Liberia et au Sierra Leone.
L’épidémie serait devenue ingérable !
C’est en tout cas le point de vue de MSF qui a déclaré que la réponse internationale à cette épidémie est « dangereusement inadaptée ». Une infirmière de l’organisation, Anga Wolz déclare :
« L’épidémie Ebola est devenue incontrôlable depuis plusieurs mois mais la communauté sanitaire internationale a mis trop de temps à réagir ».
Pour l’OMS, la reprise des vols est absolument vitale pour les pays touchés selon le docteur Bruce Aylward qui explique :
« Nous partons du principe que les restrictions actuelles des compagnies aériennes vont prendre fin d’ici deux semaines. C’est absolument vital. Actuellement, il existe un risque énorme que les efforts pour répondre à la crise soient étouffés tout simplement parce que nous ne pouvons pas obtenir assez de place pour les gens et les biens ».
Les compagnies aériennes annulent leurs vols !
Air France a suspendu les vols vers les pays touchés par l’épidémie. Seulement deux pays envoient encore des avions au Sierra Leone et en Liberia, la Belgique et le Maroc. La compagnie belge Brussels Airlines assure trois vols vers les trois capitales Conakry, Freetown et Monrovia cette semaine pour envoyer 40 tonnes d’aide médicale de l’ONU.
Le docteur Nabarro avait prévenu lundi que :
« la décision compréhensible de certaines compagnies aériennes de ne plus desservir Freetown, Monrovia ou Conakry avait eu un énorme impact sur la capacité de l’ONU à acheminer du personnel et du matériel ».
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