L’IDMC (international displacement monitoring computer) qui travaille en collaboration avec le Conseil National norvégien pour les réfugiés (NRC) a publié un rapport sur les migrations causés par les conflits, les violences généralisées, les violations des droits de l’homme et les catastrophes naturelles. Il est basé en fonction des informations données par les gouvernements, les ONG partenaires et les Nations Unies. 60 pays ont été touchés par des conflits en 2013 et 33,3 millions de personnes ont dû abandonner leurs maisons pour se protéger.
2013 est une année record en ce qui concerne la migration des population. 6 pays sont particulièrement touchés : la Syrie (6,5M), la Colombie (5,7M), le Nigeria (3,3M), le Soudan (2,8M), l’Irak (2,8M) et la République démocratique du Congo (2,5M). Pour exemple, en Syrie, toutes les 60 secondes une famille entière quitte le pays. Le secrétaire général du NRC, Jan Egeland a commenté ces résultats :
« Ce nombre record de personnes obligées de fuir à l’intérieur de leur propre pays confirme une hausse inquiétante des déplacements internes depuis qu’IDMC a commencé à surveiller et à analyser les déplacements à la fin des années 90 ».
Il explique aussi qu’une augmentation spectaculaire s’est produite en 2013 et que la réaction des gouvernements est mauvaise tout comme la façon de régler les problèmes qui en découlent (ex : immigration). Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, António Guterres a pris connaissance de cette étude :
« Nous devrions tous être préoccupés par ces chiffres qui ont tendance à augmenter. Nous avons la responsabilité commune d’agir pour mettre fin à d’énormes souffrances ».
Il ajoute qu’il est impératif d’apporter une protection et une assistance humanitaire à ces pays. M. Egeland affirme de son côté que ce problème concerne tout le monde, autant les personnalités politiques que les entreprises privées, les acteurs du développement et les avocats. :
« Nous avons tous un rôle à jouer ».
Les catastrophes naturelles influent aussi énormément sur les migrations.
En 2013, 22 millions de gens ont dû partir vivre ailleurs pour se protéger des catastrophes naturelles, 600 événements ont été relevés cette année-là, 37 ont entraîné le mouvement de masse de 400 000 à 4 millions de réfugiés. Les déplacements les plus importants ont eu lieu en Asie dans des pays très peuplés. Les typhons, inondations et séismes qui se sont produits en Chine et en Philippines font partie des catastrophes les plus nuisibles, 12 millions de personnes ont laissé derrière elles leur foyer.
La saison des pluies en Afrique subsaharienne a aussi eu beaucoup d’impact provoquant des inondations et obligeant les habitants du Soudan, du Soudan du Sud, du Niger, du Tchad et du Mozambique à déménager. À cet endroit, cinq grands déplacements se sont produits, pratiquement un million de personnes ont fui.
Les États-Unis ne sont pas épargnés, ils étaient 400 000 à migrer dans ce pays en 2013 notamment à cause des tornades qui ont détruits beaucoup de maisons. Côté européens, c’est les inondations qui ont beaucoup perturbées la vie des habitants, 149 000 personnes se sont déplacées. En France, 6 962 individus ont changé de maison.
25 000 personnes sont mortes lors de ces catastrophes, le typhon Haiyan en Philippines a causé, à lui seul, la perte de 7 000 personnes. Les pertes financières sont également importantes : 130 milliards de dollars.
L’année 2014 pourrait afficher de mauvais chiffres à cause des conflits qui ont éclatés comme en Ukraine où un million de gens ont migré.
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