Plus d’un ans après la catastrophe ferroviaire survenue en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne) qui avait fait 7 morts et de nombreux blessés, les juges d’instructions en charge de l’affaire ont annoncé ce jeudi la mise en examen de la SNCF. Deux jours après la même sentence pour le groupe RFF (Réseau Ferré de France), c’est au tour de l’entreprise publique d’être pointée du doigt pour « homicides et blessures involontaires« .
Une décision de justice toutefois bien acceptée de la part de son PDG, Guillaume Pépy puisque ce dernier pourra désormais accéder au rapport d’experts judiciaires dévoilé en juillet dernier. Le rapport mettait en cause les conditions de sécurité des voies et l’entretien des rails dans la zone ou est survenu l’accident. Selon les experts qui avaient ouvert une enquête, l’origine du déraillement du train Intercités 3657 Paris-Limoges provenait d’une éclisse reliant deux rails dont les boulons étaient mal serrés, dont deux d’entre eux étaient même absent.
Le PDG qui n’a pour le moment jamais pu avoir accès à ce dossier a déclaré « Cet accès au dossier est important dans notre compréhension de la catastrophe. Nous ne savons pas quelles sont les pièces qui ont pu être saisies. » Les deux entreprises mises en examens (RFF et SNCF) pourront toutefois réclamer une contre-expertise par le biais de leurs avocats. Ceci relancerait l’enquête à zéro et pourrait demander près de deux années supplémentaires aux enquêteurs.
La première réaction de Guillaume Pépy après l’accident du Paris-Limoges en gare de Brétigny-sur-Orges
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