Il y a environ une heure, l’ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy a posté un message sur son mur Facebook annonçant son retour en politique et sonnant en même temps l’heure de l’entrée en campagne de l’UMP. Il commence par rappeler qu’au soir de l’élection, il annonçait son retrait dans la vie politique française.
Ensuite, il explique qu’il a murement réfléchi et analyser le temps qu’il a passé au pouvoir :
« Depuis, j’ai pris le temps de la réflexion après toutes ces années d’activités intenses. J’ai pu prendre le recul indispensable pour analyser le déroulement de mon mandat, en tirer les leçons, revenir sur ce que fut notre histoire commune, mesurer la vanité de certains sentiments, écarter tout esprit de revanche ou d’affrontement ».
Nicolas Sarkozy continue son message en racontant ses rencontres avec les français et surtout leurs déceptions. Il a été touché par la colère, l’injustice ressentie par les français. C’est à partir de ce constat, qu’il a décidé de revenir, de se réinventer et de présenter un nouveau choix politique aux français :
« Cette absence de tout espoir si spécifique à la France d’aujourd’hui nous oblige à nous réinventer profondément. Je me suis interrogé sans concession sur l’opportunité d’un retour à la vie politique que j’avais arrêtée sans amertume et sans regret. C’est au terme d’une réflexion approfondie que j’ai décidé de proposer aux Français un nouveau choix politique ».
Il considère que rester spectateur en ces temps difficiles serait de l’abandon, face à un débat politique usé, abimé :
« Car, au fond, ce serait une forme d’abandon que de rester spectateur de la situation dans laquelle se trouve la France, devant le délitement du débat politique, et la persistance de divisions si dérisoires au sein de l’opposition ».
C’est pourquoi, il sera candidat à la présidence de l’UMP. Il projette de réformer le parti, de lui insuffler de la nouveauté en présentant un projet nouveau avec une nouvelle équipe à ses côtés :
« Je suis candidat à la présidence de ma famille politique. Ce vaste rassemblement se dotera d’un nouveau projet, d’un nouveau mode de fonctionnement adapté au siècle qui est le nôtre et d’une nouvelle équipe qui portera l’ambition d’un renouveau si nécessaire à notre vie politique ».
L’es président de la France parle d’elle avec amour et passion, il ne souhaite pas que la voix française passe au second plan :
« J’aime trop la France ; je suis trop passionné par le débat public et l’avenir de mes compatriotes pour les voir condamnés à choisir entre le spectacle désespérant d’aujourd’hui et la perspective d’un isolement sans issue. Je ne peux me résoudre à voir s’installer dans le monde l’idée que la France pourrait n’avoir qu’une voix secondaire ».
Pour ce faire il demande la participation du plus grand nombre et la fin des disputes sans importances. Il cherche à rassembler, à faire naître une nouvelle politique et fait appelle à tous :
« On ne fait rien de grand sans l’unité de la nation. On ne fait rien de grand sans espérance, sans perspective. Pour construire une alternative crédible, il nous faut donc bâtir la formation politique du XXIème siècle. Je le ferai avec le souci du plus large rassemblement, la volonté d’apaiser les tensions, et en même temps de susciter l’intérêt passionné de tous ceux qui ne peuvent se résoudre à l’abaissement de la France. Nous aurons besoin de toutes les intelligences, de toutes les énergies, de toutes les bonnes volontés. Il nous faut tourner la page des divisions et des rancunes afin que chacun puisse s’inscrire dans un projet, par nature, collectif ».
Il conclut son message de retour en réitérant son engagement envers le pays :
« Que chacun soit convaincu de la force et de la sincérité de mon engagement au service de la France ».
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