Bonello a polarisé son film, qui sort en salles mercredi, entre deux dates : 1967 et 1976. C’est la décennie la plus sulfureuse du célèbre couturier avec pour leitmotiv l’excès protéiforme.
Ce film, transfiguré par le jeu d’acteur, méritant des éloges, de Gaspard Ulliel, dévoile aussi une vie à double face avec ce que « cela coûtait au couturier d’être Yves Saint Laurent tous les jours », oscillant entre création frénétique et dépression par paliers.
Pour en revenir à l’Oscar, Bertrand Bonello a sait que la route est longue et la concurrence ardue pour terminer dans la liste définitive (et non de tous les films proposés au départ nation par nation) des longs métrages : ainsi l’an dernier, il y avait 76 propositions et au finish 5 seulement étaient officiellement retenues et en lice pour l’obtention de la précieuse statuette.
La France n’a jamais été récompensée depuis 1993 avec « Indochine ».
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