Un homme de 23 ans a été condamné ce mercredi en Gironde à 3 mois de prison ferme pour avoir triché à ses examens de droit. En 2011 d’abord, lors d’un examen blanc puis en 2013 et 2014 pour un examen de deuxième année, l’étudiant, poursuivi par ailleurs pour trafic de stupéfiants, s’est fait aider par des amis. Sa méthode : communiquer avec eux avec un téléphone et une mini-oreillette. Il transmettait le sujet par sms à un ami se trouvant à l’extérieur sur le parking de la fac, lequel demandait les réponses à une étudiante en droit se trouvant avec lui. Le premier complice n’avait plus qu’à les donner à l’étudiant en examen via son oreillette.
Le fraudeur a été condamné à la peine demandée lors des réquisitions. Un de ses complices a écopé lui de deux mois avec sursis et deux autres d’un mois avec sursis. L’avocat de l’étudiant de 23 ans considère que cette peine est « hors de proportion » et que c’est du « jamais vu » pour une fraude aux examens. Il pense que son client a fait les frais de son implication dans une affaire de stupéfiants pour laquelle il est en détention provisoire depuis cinq mois et pour laquelle il va être jugé. C’est d’ailleurs en écoutant des conversations téléphoniques dans le cadre de cette enquête que les tricheries ont été découvertes. L’avocat a annoncé son intention de faire appel.
Pour rappel, la fraude aux examens est passible de peines allant jusqu’à 3 ans de prison et 9000 euros d’amende.
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