Jeudi après-midi, des parents de l’Yonne devront se présenter au tribunal correctionnel d’Auxerre. Ils ne souhaitent pas faire vacciner leur fille de trois ans contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, trois maladies dont les vaccins obligatoires en France.
Leur avocat Me Emmanuel Ludot a expliqué que ces gens ne sont pas des nanti, ils ne veulent pas que leur fille soit vaccinée à cause des adjuvants présents dans les vaccins. Un adjuvant est un composés de minéraux : alun, aluminium, phosphate de calcium, hydroxyapatite…
« Ils ne font pas dans l’anti-vaccin primaire, ils n’appartiennent à aucune structure, aucune secte. Les vaccins, d’accord mais sans adjuvants ».
Me Ludot va poser une question importante en la portant devant le Conseil constitutionnelle : peut-on imposer un vaccin ?
« Je vais très certainement obtenir la saisie du Conseil constitutionnel pour savoir si l’on peut imposer un vaccin ».
Pour l’instant, les parents devront se présenter à la justice à cause d’un signalement du parquet du conseil général de l’Yonne. Leurs enfants, la fillette de trois ans et un petit garçon de quinze mois sont en bonne santé sans avoir reçu aucuns vaccins même ceux obligatoire. Pour le père, Marc Larere :
« Si l’on va devant les tribunaux, ce n’est pas que pour nous, c’est évidemment pour faire évoluer cette loi. Il n’y a pas d’obligation thérapeutique en France, on est couvert par la loi Kouchner de 2002 ».
Les parents peuvent se défendre avec des avocats et des associations qui feront valoir les bonnes jurisprudences, protectrices de l’intégrité du corps humain. Cependant, ils devront faire face à des inconvénients incontournables. Les crèches par exemple n’acceptent pas les enfants non vaccinés et les écoles sont en droit de renvoyer un enfant qui n’est pas protégé par les vaccins obligatoires même si cette exclusion doit être temporaire.
Le 9 juillet 2002, la Cour européenne des droits de l’homme a précisé que la vaccination obligatoire, en tant que traitement médical non volontaire, constituait une ingérence dans le droit au respect de la vie privée et familiale garanti par l’article 8 de la Convention européenne.
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