« Le moment venu », la France reconnaîtra la Palestine comme un État. Ces mots sont ceux de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères qui s’exprimait devant les députés au lendemain du vote britannique en faveur de cette reconnaissance.
« Nous voulons être utile à la paix ».
Quand la France annoncera officiellement son approbation, elle ne sera pas que symbolique. Cette décision devrait peser face aux américains encore réticents. Les États-Unis refusent cette reconnaissance qu’ils jugent « prématurée », ils ne sont pas contre l’idée mais veulent l’appui et le soutien d’Israël qui est fortement opposé à ce changement.
L’Europe réagit de manière différente et préfère prendre les devants pour protéger la population palestinienne. Actuellement, 112 pays ont reconnu « l’État de Palestine » pour qu’il soit l’égal d’Israël et que les discussions de paix reprennent. La situation actuelle est bloquée et plusieurs pays européens pensent qu’elle pourrait bouger si la Palestine devenait un État reconnu par tous. Le Premier ministre suédois, Stefan Löfven est favorable à ce nouveau statut et ce pays devrait voter bientôt pour confirmer cette annonce qui a beaucoup déplut au gouvernement israélien.
7 pays de l’UE ont déjà fait cette démarche : la République Tchèque, la Hongrie, la Pologne, la Bulgarie, la Roumanie, Malte et Chypre.
Et récemment, l’Angleterre a pris position à l’opposé d’Israël et des États-Unis. Le parlement britannique a voté et adopté à 274 voix contre 12, la motion appelant les députés à « reconnaître un État palestinien aux côtés d’un État d’Israël ».
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