L’entreprise Carmat, créatrice du cœur artificiel, continue d’expérimenter son invention sur des personnes volontaires qui n’ont plus d’autres alternatives pour survivre. Le groupe publiait ce mardi son bilan semestriel ajoutant que d’autres greffes auront lieu si les premiers essais sont positifs.
Quatre essais sont prévus par les travailleurs de Carmat, deux ont déjà été réalisés. Le 18 décembre était effectuée pour la première fois dans l’histoire, la pose d’un cœur entièrement artificiel. L’objectif étant d’assurer au patient, un maximum de 30 jours de vie supplémentaire. Malgré le décès du malade, cette opération s’avère être un succès puisqu’il a survécu pendant 76 jours.
Le 5 août, Carmat procédait à une deuxième opération dont on ne connait pas les résultats, l’entreprise préférant attendre la finalisation de l’étude. Deux autres personnes doivent être sélectionnées par l’entreprise pour continuer les tests. Si les conclusions rendues par les quatre opérations sont positives, 20 nouveaux patients seront choisis par les chercheurs français :
« Carmat pourra proposer aux autorités de tutelle, en France et dans d’autres pays, le protocole d’une nouvelle étude élargie à une vingtaine de patients suivis à plus long terme, comme par exemple 180 jours ».
Le groupe travaille pour l’instant à perte à cause du coût de l’opération et pour satisfaire au mieux les patients qui ont la possibilité de rentrer chez eux après l’intervention chirurgicale. Carmat équipe totalement le lieu de vie des malades qui peuvent ainsi profiter encore un peu de leur famille.
Chaque année, 100 000 malades sont atteints d’insuffisance cardiaque et condamnés à disparaître, le seul moyen de les sauver : leur greffer un cœur. Les donneurs ne sont pas assez nombreux (4 000 par an) pour guérir tout le monde.
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