En octobre plusieurs centrales d’EDF dont une en déconstruction ont été survolées par des drones « sans conséquences sur la sûreté ni le fonctionnement des installations ».
D’après EDF, le premier drone a été repéré le 5 octobre au-dessus de la centrale en déconstruction de Creys-Malville (Isère). Suite à cet événement, d’autres aéronefs ont été vus au-dessus des centrales de Gravelines (Nord), Cattenom (Moselle), du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Chooz (Ardennes) et de Nogent-sur-Seine (Aube).
C’est entre le 15 et le 20 octobre, qu’on été aperçu la majorité des drones dans la nuit ou tôt le matin. À chaque fois qu’EDF en a détecté un, l’entreprise a porté plainte.
Les premiers soupçons porteraient sur l’ONG anti-nucléaire Greenpeace mais cette dernière a diffusé un communiqué dans lequel elle demande des éclaircissements sur cette affaire en précisant que le site du Commissariat à l’énergie atomique de Sarclay a lui aussi été espionné. Greenpeace nie toute implication et demande l’ouverture d’une enquête sur ses vols suspects. Pour l’ONG, c’est un grosse opération qui se déroule sur la tête d’EDF :
« Les survols incriminés ont eu lieu parfois le même jour sur quatre sites éloignés, Bugey, Gravelines, Chooz, Nogent-sur-Seine le 19 octobre par exemple, ce qui témoigne d’une opération de grande envergure ».
Des questions importantes restent encore sans réponse : qui est le responsable des vols de ces appareils ? Dans quel but ? Est ce une menace ou une prise de renseignement ?
l’Article a été lu [post_view time= »day »] fois aujourd’hui et lu [post_view] fois au total.