Parmi les manifestations contre les « violences policières » orchestrées dans plusieurs grandes villes de France samedi par des militants se revendiquant pour la plupart pacifiques, trois ont hélas été le théâtre de débordements. La mémoire de Rémi Fraisse en est-elle pour autant salie ?
A Nantes, le bilan des affrontements entre manifestants voulant en découdre avec les forces de l’ordre est le suivant : 5 blessés chez les manifestants, dont un avec une fracture ouverte au nez, et 3 au sein de la police, l’un affecté par le jet d’une bouteille d’acide. 21 personnes ont été interpellées. Le pacifisme était de mise même si dès des slogans assez violent ont fusé. Une faction très énervée ensuite a dégradé des biens publics, notamment via des tags, et utilisé des projectiles divers et variées contre les forces de l’ordre qui ont répliqué notamment avec des grenades lacrymogènes. Un retour à la normal, frais donc relatif, était à souligner après 20H00.
Le plus important des autres défilés, estimé à 600 manifestants, s’est déroulé à Toulouse, ville rose où les voyants ont viré au rouge avec un blessé léger au sein des policiers et treize interpellations effectives.
A Dijon, environ 250 personnes avaient pris part vers 17h00 à un rassemblement sans autorisation préfectorale, et une compagnie de CRS avait été déployée au cas où…précaution très juste car un « noyau dur » composé d’une « vingtaine de casseurs » encagoulés a hélas entaché cette marche commémorative et des vitrines de magasins ont volé en éclat. Le tout a été rapidement sécurisé et il n’y a eu aucune interpellation. Ce vandalisme gratuit est des plus déplorables.
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